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 nobody can save you, now. ▲ LA MOISSON DES ÂMES (les adieux)

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MessageSujet: nobody can save you, now. ▲ LA MOISSON DES ÂMES (les adieux)    nobody can save you, now. ▲ LA MOISSON DES ÂMES (les adieux)  EmptyVen 14 Nov - 13:36



but you will fight
megara & hades



Il détestait être ici. Il détestait devoir être accompagné d’un énorme molosse humanoïde pour pouvoir déambuler. Il détestait être sur les terres des Originels. Et, par-dessus tout, il détestait les au-revoir. Il n’avait pas envie de venir. Mais, à la réflexion, il s’était décidé à bouger. Elle allait sûrement être exaspérée. Lui rigoler au nez, comme elle savait si bien le faire. Leurs adieux en pleine foule auraient été pleinement satisfaisants. Et la trace du baiser cuisant toujours ses lèvres lui rappelait à quel point ils avaient pu être intenses. À cette pensée, un sourire lui échappa. Elle avait eu du cran, là où il avait voulu être respectueux. Pour une fois. L’ancienne Megara n’aurait jamais fait ça. La nouvelle ne s’était pas gênée. Et il appréciait cette fougue chez elle. Cette spontanéité. Le changement lui avait fait du bien. Il ignorait ce qui lui était arrivé, mais ça lui plaisait. Vraiment.

« Allez, rentre. » « C’est bon, c’est bon, voilà. » Il persifle, pousse la porte. Il n’appréciait pas bien le garde du corps dont on l’avait affublé. Et il avait réellement hâte de s’en débarrasser. Peut-être était-ce l’une des seules raisons qui précipitât son entrée dans la chambre de sa sœur adoptive. Il referma derrière lui, non sans un sourire insolent pour son toutou personnalisé. Il fit quelques pas vers elle, sans se départir de sa moue joyeuse. « T’as vu ? Ils prêtent même un chien à l’entrée, pour pas qu’on s’perde. C’est génial. » Stupide. Puéril. Mais il ne réfléchit pas. Il plaisante. Il peut se le permettre, avec la nouvelle Megara. Et c’est ce qu’il préfère. En fin de compte, à bien y songer, il était triste à l’idée de ne pouvoir la côtoyer plus longtemps. Elle était plus sympa que l’ancienne. Il y était, certes, moins attaché, mais il se rendait compte, à cet instant, qu’elle lui manquerait. Drôle de sensation que le manque, pour quelqu’un comme lui.

Un léger sifflement s’échappa d’entre ses lèvres, alors qu’il regardait autour de lui. « Wow, t’es bien installée dis donc. Ils ont même du bain moussant qui sent la rose, j’parie. » Chiquement décorée. Un belle chambre pour quelques derniers instants à passer dans ce monde. Un instant, il se prit à s’imaginer la sensation qu’il aurait pu avoir, à se trouver enfermer là. L’excitation, peut-être. La frénésie d’affronter la mort, et de ne peut-être pas s’en sortir. De revenir d’entre les entrailles des Enfers, comme il le faisait si bien, à chaque mort. Il ne l’enviait pas. Pas particulièrement. Mais à la différence de Megara, il aurait pu revenir. Si elle mourrait, elle ne reviendrait pas. Il n’y aurait rien pour la faire rejaillir d’entre les morts. Rien du tout. Il en avait conscience. Et à cette simple pensée, peut-être aurait-il voulu prendre sa place. Il mourrait, sans aucun doute. Mais au moins, il reviendrait.

Balayant ses pensées hors de son esprit, il se réarma de son sourire le plus malicieux, fourrant ses mains dans ses poches. « Je me suis dit que ce ne serait pas respectueux de ma part de faire passer de vrais au-revoir à la trappe. Après tout, on a largement mis en commun mon vin, ces dernières semaines. Ça en fait plus pour moi, maintenant, j’venais te remercier. » Il en plaisantait. Rire, pour passer le stress. La peur. Mais une part de lui avait simplement envie de la prendre dans ses bras. Cette part de lui qui avait été dressée à protéger l’ancienne Megara, toutes ces années durant. Il lui sourit. Tentant de ne rien laisser paraître. Ses prunelles ancrées dans les siennes.

Mais impossible de nier, n’est-ce pas ? Ça m’fait un truc. Mais je sais juste pas quoi.


(c) about today.
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MessageSujet: Re: nobody can save you, now. ▲ LA MOISSON DES ÂMES (les adieux)    nobody can save you, now. ▲ LA MOISSON DES ÂMES (les adieux)  EmptyDim 16 Nov - 20:19

❝ nobody can save you, now. ❞

Et voilà. Le sort en était jeté. Etait-ce vraiment ainsi que tout devait se terminer ? Dans une arène, à devoir se battre jusqu’à ce que mort s’en suive ? C’était le but du jeu. Et on ne lui laissait pas le choix, elle était obligée de participer jusqu’au bout. Et, si elle le pouvait, de gagner. Gagner sa propre vie. C’était tout ce qu’elle savait des règles, et c’était probablement tout ce qu’il y avait à savoir d’ailleurs. Le reste n’avait été qu’une totale surprise. Très honnêtement, elle se serait presque attendue à être jetée directement dans la fosse aux lions. Ce qui eut été largement préférable. Elle n’avait pas vraiment eut peur en entendant son nom. C’était peut-être là le plus étrange. Il y avait eu le choc, puis la lassitude à l’idée de l’épreuve qui l’attendait. Sur le moment, elle n’avait su que montrer son mécontentement. Elle avait vu ça comme une sorte de jeu dans lequel elle ne pourrait que gagner. Elle avait déjà échappé une fois à la mort. Pourquoi pas une deuxième ?

Elle aurait préféré être jetée au centre du combat dès l’annonce de son nom. Quand elle avait compris que ce n’était pas dans l’arène qu’on les amenait, elle n’avait pas immédiatement mesuré l’attente qui l’attendait. Car c’était là le pire. L’attente. Des minutes, des heures puis des jours qui peu à peu l’avaient rongée. La faire réfléchir sur ce qui l’attendait était l’une des pires tortures qu’on puisse lui infliger. La réalité l’avait rattrapée. Elle allait très probablement mourir. Ce n’était pas un jeu, ou un jeu extrêmement cruel. Elle n’avait jamais vraiment eu peur de la mort. Même le jour où elle-même était morte. Elle n’en avait pas vraiment eu le temps en fait. Rien n’avait été comparable à ce qu’elle éprouvait ici. Elle n’allait pas seulement devoir affronter la mort, elle allait aussi devoir la donner. Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, elle ne prenait pas de plaisir à tuer. Elle le faisait lorsqu’il le fallait, mais ça n’avait rien d’un loisir.

Elle n’y pouvait rien. La peur lui collait à la peau sans vouloir s’en détacher. Elle détestait se retrouver dans cette position de victime. Habituée à la solitude, elle fut surprise de recevoir de la visite, encore plus de la part de Sidney. Surprise, mais bizarrement soulagée. Jusqu’à présent, les attaches sentimentales avaient toujours été réservées à sa famille. Quelque part, peut-être que l’humain l’était plus ou moins devenu. Il parvint même à la faire sourire. « Ouais, j’ai vu. Plutôt pratique, ce serait trop con de plus retrouver cet endroit. » C’était idiot, mais bien mieux, bien mieux que les flots d’émotion. Ca, elle n’en voulait surtout pas.

Elle le laissa tranquillement contempler le lieu dans lequel elle était installée, probablement destiné à adoucir ses derniers jours avant qu’elle se sacrifie. « Probable. Faut croire qu’ils tiennent à nous chouchouter, histoire qu’on soit présentables au moment de se taper dessus. » Cette fois-ci, elle ne reviendrait probablement pas. Non seulement elle n’avait plus son pouvoir personnel, mais en plus la première fois avait en grande partie été liée au hasard. Elle savourait ces derniers instants en compagnie d’une présence amicale. Qui aurait cru qu’un jour elle le considérerait de la sorte ? Pas elle en tout cas. Comme quoi, tout pouvait arriver. Il parvint même à lui laisser échapper un rire. « Ouais t’as pas tort. Mais ce sera jamais aussi bien que quand j’étais là. » Puis, elle lui lança un regard amusé. « Fais gaffe de pas te faire tuer. T’as un don pas possible pour te fourrer dans les emmerdes. » Quoique c’était elle qui, à présent, se trouvait sur le point de devoir se battre contre quatre autres femmes pour sa vie. C’était un fait, à quoi bon le nier ? Elle allait probablement mourir.  
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