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 ALARIANA - World painted blood

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Alaric G. Rousseau
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✤ Âge personnage : 3801 ans.
✤ Humeur : Consciencieux, mais agacé.
✤ Profession : Trafiquant d'organes ( Ne récupère plus que les corps des Raids. ) Et de poches de sang. Ariana Vander s'occupe de son réseau pendant la journée.
✤ Philosophie : Ne jamais remettre au lendemain ce qu'on peut faire aujourd'hui
✤ Localisation : Partout à Salem.
✤ Pouvoirs : Provoquer des illusions chez ses victimes. Plus ceux d'un Originel.

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MessageSujet: ALARIANA - World painted blood    ALARIANA - World painted blood  EmptyLun 14 Avr - 10:53

WORLD PAINTED BLOOD
ALARIANA



La bestiole rôde autour de sa proie, babines étirées. Carnassières. Il y a toujours ce petit plaisir malsain, juste avant d'asséner le coup fatal. Le damné prend son temps, ondulant autour de la carcasse de chair. Cette enveloppe d'ossature tremblante, d'où s'échappent quelques couinements terrorisés. Pathétiques et jubilatoires. Ce salop de dents-longues lorgne paresseusement la victime tout en pourléchant ses babines. Lui qui à genoux, doit sentir les graviers de la route pittoresque s'enfoncer dans la chair de ses jointures. Trois êtres lui tournent autour. Deux larbins, armes aux poings, surveillent le périmètre. Tandis que perché sur ses longues guibolles, Alaric enfonce ses poings dans les poches de son costume trois pièces. Sifflant de dédains. Autour du corps agenouillé, gisent deux autres bouts organiques inconscients. Morts.  

« - La stupidité humaine m'épatera toujours … Lâche-t-il d'une voix traînante, presque ennuyée. Nous vous offrons une ville pourtant sûre … Et doucement de s'abaisser à sa hauteur, pliant ses longues pattes, plantant ses poignets sur ses genoux. Il fixe. Deux prunelles de glace faces à un regard fuyant. Le visage tuméfié de l'homme est à peine reconnaissable. John Mcburts et sa gueule d'ange ne sont plus qu'un lointain souvenir. La chair de ses traits déchirés en deux, il agite ses rétines marrons dans ses orbites. Gauche, droit, sol, larbins. Mais jamais pour aviser l'Originel. Et à Alaric de pencher la tête sur le côté. Mimique bestiale, lui donnant l'attrait d'un félin curieux prêt à bondir. On vous offre l'hospitalité … Le confort d'une ville protégée … Et vous, vous vous précipitez tout droit dans la gueule du loup.  

De gauche à droit, les deux dos parallèlement opposés de ses hommes de main font barrages. Quelques couinements subjectifs et involontaires s'échappent de l'homme à la respiration difficile, tandis qu'il garde le silence. Il le sent, ce regard qui tente de fuir la réalité, de ne pas s'attarder sur les cadavres des deux femmes qui souillent le sol. Comme enracinées au goudron puant et humide. Leurs prunelles grandes ouvertes, fixant le ciel parsemé d'étoiles. Deux petites poupées cassées. Les flaques sanglantes brillants presque au clair de la demi-lune. La liqueur onctueuse fume dans l'air, lui donnant l'eau à la bouche. Mais Alaric doit faire durer le plaisir, se contenir. Pensivement, le brun roux passe ses doigts longilignes sur ses lèvres. C'est qu'il aime faire durer le supplice, le salopard.  

- Tu donnes ta langue au chat ? … Suggère l'enflure d'immortel, se permettant un léger rire moqueur . Un vrai petit poisson dans l'eau, pile dans son élément. Même si l'évocation soudaine d'un petit félin l'amène droit vers le souvenir d'Abygaëlle. Et puis quoi encore ? Ses sourcils se froncent, tandis qu'il prend l'air contrarié. Ca ne l'amuse pas, ça. Son avant-bras file tout droit vers le tronc tremblant de l'homme, avant qu'un léger raclement de gorge ne le fige sur place. A seulement quelques centimètres de la poitrine, le bourreau agite ses longues serres. Jetant une œillade agacée au troisième homme. Celui qui vadrouille. Et tiens donc, le voilà qui a les mains pleines.  

- Monsieur … J'ai trouvé ça qui rôdait dans le coin. J'crois bien qu'elle a tout vu. Lâche d'un ton gras Larson. A son ton, on devine qu'il aimerait sincèrement s'occuper de son cas lui-même. Et au bout de sa poigne veinée et solide, s'agite une petite blonde frémissante. Il croit même l'entendre l'incendier, mais le flot de paroles l'atteint à peine. La première chose que le damné remarque, c'est l'odeur. Loup-garou. Intéressant … Ca exclue presque aussitôt l'idée de venir lui arracher les cervicales sans poser de questions. Mais, en second lieu, c'est bien un autre élément qui surprend le Français. La bouille reconnaissable entre mille d'Ariana Vander. Haussement du sourcil gauche. Tiens donc. Son ouïe fine perçoit nettement le soupire malheureux de sa proie, à peine couvert par le martellement de son organe palpitant, autant qu'il renifle l'odeur âpre de la pisse. La trouille rend vraiment les humains pathétiques.Ses jambes s'articulent, tandis qu'il se redresse de toute sa hauteur, dépassant chaque bout de viande encore bien posé sur ses pieds. Il connait cette fille. Mais n'était-elle pas humaine à l'époque ? Si, il en est certain. La petite idiote lui avait demandé le droit à une excursion libre pour toute une journée avec sa sœur jumelle. En échange, elle paierait le prix qu'il demande. Oh, il n'avait pas oublié. Mais à l'époque, elle n'avait rien d'utile à lui offrir, et il préfère largement laisser passer le temps. Jusqu'à frapper quand on s'y attend le moins. Et voilà que par pur hasard, le destin lui colle l'acharnée sous le nez.  

- On dirait que c'est l'heure … Marmonne-t-il pour lui-même, assez fort cependant pour être entendu. Surtout par l'ouïe fine de la lycane. Ses lippes s'étirent irrémédiablement en un sourire mauvais et perfide. Il sait comment rendre les choses plus amusantes. Ca commençait à faire un moment, Vander. Tu arrives pile à temps …  » Et d'aviser obliquement le corps tremblant du prisonnier temporaire, pour mieux foudroyer la blonde d'un air subjectif.

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Ariana C. Vander
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✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

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MessageSujet: Re: ALARIANA - World painted blood    ALARIANA - World painted blood  EmptyVen 18 Avr - 19:42


WORLD PAINTED BLOOD
ft. Alaric.



Entre le rêve et la réalité. A demi consciente seulement. Mes songes s’envolaient vers le lointain. Petit à petit mon corps s’éveillait. Doucement, mes sens se réveillaient. Le crâne aussi gros qu’une pastèque. Une équipe de nains martyrisait mon cerveau à grand coup de pelles. Ramdam assourdissant. Instinctivement, ma main se posa sur mon crâne alors qu’un faible gémissement franchit mes lèvres. Le moindre mouvement étirait une grimace sur mon joli visage. Mon corps endolori tremblait de froid. Mes doigts n’ayant pas trouvé refuge dans ma chevelure doré caressaient avec curiosité une surface rugueuse et humide. Où étais-je ? Question pertinente qui ne pouvait trouver de réponses tant que je persistais à garder mes paupières closes. La véritable question étant : avais-je envie de savoir où je me trouvais ? Entre le rêve et la réalité… Je désirais ardemment retomber dans l’inconscience.

Pourtant, mes yeux s’ouvrirent. Panorama d’un ciel constellé d’étoiles. Lumières divines apportant son lot d’espoirs et de souhaits. Et la lune, fière et à moitié pleine. Elle nous surveillait, nous, ses enfants. De son air passif, elle nous narguait, attendant patiemment l’heure où elle sera pleine. Pleine et désastreuses pour nous, ses enfants. Mes coudes s’encastrèrent contre le bitume et difficilement, je m’aidais de ce nouvel appui pour redresser mon buste. Perplexe, mes sourcils se froncèrent à la vision de cette benne à ordure qui me faisait face. Où étais-je ? Pourquoi je me trouvais dans une ruelle sordide ? Des flashs me revenaient vaguement. Trop flous. Trop incertains. J’avais déjà entendu parler de crise de somnambulisme mais jusqu’à maintenant, je n’y avais jamais été sujet.

- La stupidité humaine m'épatera toujours …  Nous vous offrons une ville pourtant sûre ….  

Une voix s’élevait dans les airs. Une voix masculine et inquiétante éclipsant mon souci premier. Instantanément, chacun de mes muscles se figèrent d’effroi. Cette voix… je la connaissais que trop bien. Affolée, mon cœur s’emballa dans ma cage thoracique. Boum. Boum. Boum. Entendre mon palpitant battre ainsi ne faisait qu’accroître mon anxiété. Cercle vicieux. Me maudissant intérieurement d’être aussi trouillarde, je me mis à quatre pattes, m’approchant de la benne à ordure. Bien que puante, je n’avais aucun autre endroit de repli. Où étais-je, bon sang ?

Bien trop curieuse, mes mains se posèrent sur le rebord de ma cachette et lentement, je hissais ma petite tête blonde pour voir ce qui se tramait. Bien que peu coutumière à ce genre de situation, j’étais tentée de dire que tout ceci ressemblait à un règlement de compte. Parfait. Génial. L'art de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. L'art d'avoir un timing de merde. Un art qui ne s'improvisait pas. Un art qu'on ne pouvait que subir. L'art de ne jamais être là où il fallait. La panique enflait en mon fort intérieur alors que mes grands yeux regardaient avec horreur la scène se déroulant. Mes sens de lycans me permettaient de distinguer très nettement l’odeur du sang. Ce liquide carmin dont les vampires raffolent. Une odeur écœurante qui me donnait la nausée… La benne à ordure y aidait également beaucoup. Mon nez se retroussa alors qu’une moue de dégoût défigurait mon visage. J’étais une fleur délicate. J’avais besoin de renifler des senteurs délicates, comme l’odeur d’une fleur, ou l’odeur gourmande de cookies sortis tout droit du four. Et pire que tout… Je n’étais encore qu’une jeune femme innocente. Je ne voulais pas assister à ce qui allait suivre. Une part de moi aurait aimée être courageuse. Une part de moi voudrait avoir la force et le cran de se lever pour mettre fin à ce drame. Une part de moi rêvait d’intervenir… Mais cette part de moi ne pouvait rivaliser avec l’enfant apeurée que j’étais. Trop lâche. Trop égoïste. Je ne pouvais pas prendre le risque de perdre ma vie de cette manière. Je plaignais ce pauvre homme terrorisé. J’étais peinée pour les deux personnes inconscientes à ses côtés… Mais que pouvais-je faire de plus ? Je n’étais pas Salem. Je n’avais pas l’étoffe d’un héros moi. Bien que honteuse, je devais me résoudre à partir.

- On vous offre l'hospitalité … Le confort d'une ville protégée … Et vous, vous vous précipitez tout droit dans la gueule du loup.

Malgré l’urgence, je restais pourtant là, encore plongée dans l’incertitude. Mon regard scrutait avec minutie l’Originel. Car à ne pas m’y tromper, l’un d’eux était l’Originel avec lequel j’avais traité par le passé. Mon sourcil se haussa. Offrir l’hospitalité, disait-il ? N’était-ce donc pas l’hôpital qui se foutait de la charité ? Ils ne nous offraient rien du tout. Ils avaient pris la ville de force, ne nous laissant que des restes. Maugréant à voix très basse, je m’étais enfin décidée à prendre la fuite lorsqu’une main puissante se posa sur mon bras.

Surprise, un petit cri étranglé par l’angoisse s’échappa de mes lèvres. Et avant même que j’ai pu effectuer un autre mouvement, la main en question m’obligea à me redresser. Violent et sans douceur, le propriétaire de cette main n’était autre qu’un rustre beaucoup trop musclé pour que je puisse prétendre à un combat équitable entre nous. Pourtant, une fois debout, j’essayais de me débattre. Peine perdue. En quelques secondes à peine, je me retrouvais coincée dans l’étau serré et douloureux de ses deux pâluches de fer. Sans le moindre effort, il me souleva de terre, mes pieds à quelques centimètres à peine du sol. Comme une vieille poupée usagée, il me balada jusqu’à son boss.

- C’est inadmissible !!! que je m’indignais pendant ce court trajet. On ne traite pas les femmes comme ça ! Vous allez froisser ma robe ! Elle m’a coûté bonbon et elle est toute neuve ! Reposez-moi ! Vous m’écoutez, oui ?!

Visiblement… mes protestations le laissaient indifférent. Bien. Parfait… Super… Vraiment… Autant garder le silence.

- Monsieur … J'ai trouvé ça qui rôdait dans le coin. J'crois bien qu'elle a tout vu.

Mais non. Je ne rôdais pas, bon sang ! Je m'étais juste réveillée dans une ruelle crade, bordel ! En guise de réponse, je hochais la tête de gauche à droite. Moi ? Non. Je n’avais rien vu, rien entendu ! Je voulais juste rentrer chez moi, me glisser sous les couettes de Salem et l’obliger à me raconter une histoire. Je voulais serrer contre moi ma peluche Alexidoudou Junior et partir loin de ce cauchemar. Mes pieds touchèrent à nouveau le sol et l’emprise sur ma petite personne se relâcha. Libre de mes mouvements je ne pouvais pourtant pas prendre la fuite.

- On dirait que c'est l'heure …

Venant de l’Originel… ce genre de phrase m’inquiétait sérieusement. L’heure pour moi de mourir ? Pitié. Non. J’étais trop jolie pour mourir. Attendez au moins mes vieux jours, quand je serais une vieille madame toute fripée et horrible à regarder.

- Ça commençait à faire un moment, Vander. Tu arrives pile à temps …

Déglutissant difficilement, je me demandais clairement ce qu’il comptait me réserver. Mes yeux croisèrent ceux d’Alaric et un frisson d’horreur dégoulina le long de ma colonne vertébrale. Il n’était pas du genre très commode. Oh que non.

- En effet, ça fait très longtemps ! que je m’exclamais d’un air beaucoup trop enjoué pour que ça soit naturel. Mais malheureusement je n’ai pas le temps de rester ici. Vous comprenez… J’ai beaucoup de choses à faire et vraiment, je n’aimerais pas interrompre votre… hum… réunion de famille.

Je parlais vite. Beaucoup trop vite. Ma tête gesticulait à chaque syllabe et j’étais incapable de garder mes mains tranquillement le long de mon corps. Mes paroles sortaient de ma bouche mais je n’entendais rien d’autre que les battements affolés de mon cœur. Bon sang. J’allais mourir d’une crise cardiaque !

- Je ne veux surtout pas m’imposer.

Affichant un sourire crispé, je tournais les talons, cherchant à me débiner… Malheureusement pour moi, le gros molosse du vampire originel se trouvait derrière moi. Mains croisés sur la poitrine, il me faisait clairement comprendre de rester à ma place.

Bien. Parfait. Vraiment…. Super. De nouveau, je fis face à Alaric.

- Mais si vous insistez… soupirais-je, exaspérée.

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Alaric G. Rousseau
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MessageSujet: Re: ALARIANA - World painted blood    ALARIANA - World painted blood  EmptyDim 20 Avr - 19:53

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ALARIANA





La petite bestiole blonde semble montée sur ressorts. Mouvement léger, et il retrousse ses lèvres en une grimace à peine perceptible. Il déteste les hystériques.  

" - En effet, ça fait très longtemps ! Qu'elle se permet même de baver d'un ton des plus enjoués. Faussement heureuse d'être là. Mais malheureusement je n’ai pas le temps de rester ici. Vous comprenez… J’ai beaucoup de choses à faire et vraiment, je n’aimerais pas interrompre votre… hum… réunion de famille. Articule-t-elle à la vitesse de l'éclair. Vite. Très vite. Bien trop et, fort heureusement pour lui, il comprend chaque syllabe bavée par ses lippes roses.  

Et pour toute réponse, c'est un regard presque ahurit que lui adresse Rousseau. Oh, bien-sûr, sur sa bouille pâle, on ne distingue que ses prunelles rétrécis et sauvages, ou le haussement de sa lèvre supérieure. Celle-là, on ne lui avait encore jamais faite.  

- Je ne veux surtout pas m’imposer. Ajoute Ariana, gesticulant dans tous les sens, et se détournant pour faire face à l'un de ses plus gros chiens de garde. Clayton est loin d'être commode, et un brin stupide. Non, complètement stupide, en réalité. Il est de ce genre qui exécute sans jamais poser de questions, du moment que la paie est rentable. Et bien-sûr, il n'a aucunes valeurs, ne fonctionne sous aucun modus operandi et n'attend jamais rien d'autre que la somme indiquée sur son contrat. Et ce gros lard ignore qu'il se fait totalement emplumer.
- Mais si vous insistez… qu'elle lâche dans un soupire, reculant et abdiquant face au colosse plus épais que haut. Le français dépasse chaque homme présent ici, rare étaient les humains de haute taille, jadis. Pourtant, il avait été l'exception à la règle. Le géant, qu'on le surnommait. Aujourd'hui encore, il surprend ses frêles créatures qui le fixent avec une appréhension réjouissante.

Comme cette petite humaine qui se croit sûrement particulièrement drôle et ravissante. Avec ses petites boucles blondes, ses airs candides et son nez mutin. Elle a bien grandi, depuis la dernière fois. Mais l'Originel ne la garde pas pour sa jolie plastique, quoique plutôt banale à ses yeux. Non, c'est une toute autre motivation qui le pousse à la vouloir plus vivante que morte.  

- … Cesse donc de tergiverser, Vander. S'agace Alaric, serres plantées le long de sa silhouette dégingandée et immense. D'une neutralité désarmante, il fixe la frêle enveloppe de chair, pinçant les lèvres et approchant doucement tout en se penchant pour l'observer de plus près. Ses azures de glace figées dans les siennes. Que fais-tu ici, hm ? Et de planter ses pattes longues dans ses poches, penchant la tête et haussant un sourcil. Lentement, il se redresse, lui tournant à nouveau le dos pour observer l'homme agenouillé à terre.

- C'est pour ça que tu viens ? Désigne-t-il, extirpant sa main droite et pointant le déchet d'un pouce nonchalant. Ou est-ce seulement la curiosité qui t'as arrachée à tes … Banalités. Qu'il méprise et suppose, abjecte et délicieusement calculateur.  

Derrière elle, est derrière Alaric, pas un homme ne bronche. Même pas ce lâche qui sûrement, doit observer avec incrédulité la nouvelle intruse.  

Et c'est sans prévenir qu'il agrippe le bras frêle mais pourtant solide de la louve, la tirant vers lui et serrant les dents, pliant la nuque afin de cracher à son oreille.

- Je n'ai pas oublié notre petit marché, et il se trouve que tu tombes à pique.Et comme pour la mettre sur le fait, il la plante pile face au déchet organique, tournant ses prunelles et souriant de plus belle. Tu sais quoi … Tu vas m'aider.Cela fait bien dix minutes que je cherche une manière originale de mettre fin à sa piètre existence. Murmure l'enflure à l'oreille de la louve, son ton trop doucereux pour paraître affable.  

Et sans lâcher sa prise sur elle, il recule, se redressant et tournant le menton vers l'un des pantins qui, docilement, reste en retrait, dos tourné à la scène.  

- Carter, passe-moi ton arme. Ordonne-t-il alors, tendant le bras jusqu'à recevoir l'artefact mortel. Avisant ensuite la jeune femme tendue comme un pic entre ses doigts de pianiste.

- Tu sais te servir de ces babioles ? Questionne-t-il d'un ton curieux, observant et tournant l'arme dans sa main, retirant le cran de sécurité. Si pas, il y a une première fois pour tout. S'amuse-t-il, lâchant un sourire énigmatique, comme étant le seul à comprendre une petite plaisanterie personnelle. Les gémissements se font plus fort, autant que les deux organes qui battent à l'unisson. Seuls ceux des bandits qui travaillent pour lui restent égaux et réguliers. Il veille toujours personnellement à engager du personnel au sang froid. Sans mauvais jeux de mots. Puis sans prévenir, le vampire afflige un peu plus la blonde, écrasant l'arme plus lourde qu'elle n'y parait dans la main libre de sa nouvelle victime favorite.  

- Tu as le choix. C'est toi, ou lui. Assène le Français, sans scrupule ni compassion. Ne réfléchis pas trop … Et de lentement contourner la petite femme, pour se figer dans son dos. Tues-le, Ariana. "


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✤ Âge personnage : 25 ans
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MessageSujet: Re: ALARIANA - World painted blood    ALARIANA - World painted blood  EmptyLun 28 Avr - 3:11


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- … Cesse donc de tergiverser, Vander.

Oh non. Mauvais signe pour moi. L'Originel semblait ennuyé. Pire encore. Agacé. Ne jamais contrarier un Originel si on ne voulait pas finir en charpie. Ces petites choses étaient d'humeur changeante et contrariante. Ils tuaient comme nous, pauvres humains, on respirait. Il ne suffisait que d'un geste. Une parole... Et c'était la fin du voyage pour moi. Horrifiée, mes yeux s'écarquillèrent lorsque je le vis s'approcher de moi. Pitié. C'était comme les fauves dans les zoos. Ils sont impressionnants et fascinants de loin mais de trop près... On avait tendance à les trouver terrifiants avec leurs canines acérées et leurs regards de prédateurs. Je n'étais alors qu'un bout de viande qu'on agitait sous leurs nez.

- Que fais-tu ici, hm ?

J'aimerais tellement le savoir! Ma bouche s'ouvrit pour répondre... Mais répondre quoi? Crise de somnambulisme? Moi-même je n'y croyais pas. La folie avait-elle encore frappé à ma porte? Bien que possible, je ne pouvais clairement pas expliquer ma situation à l'Originel. Cela reviendrait à clamer haut et fort que j'avais pratiqué de la magie noire avec un sorcier puissant. Alors aussitôt ma bouche se referma. Puis... vous savez ce qu'on dit... Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra et sera retenu contre vous. En tout cas... C'était avec un vague soulagement qu'il se redressa et s'éloigna. Un peu... juste un peu... mais assez pour que je m'autorise à respirer. Étrange. Je n'avais même plus le souvenir d'avoir à un moment couper ma respiration.

- C'est pour ça que tu viens ? Il pointa le pauvre homme agenouillé et d'instinct, mes yeux suivirent la trajectoire montrée. Ou est-ce seulement la curiosité qui t'as arrachée à tes … Banalités.

Mes banalités? Sérieusement? Parce qu'il supposait que sa vie de vieux fossile était plus intéressante que la mienne? Profitant du fait qu'il me faisait dos, je grimaçais à ses arrières, telle une petite morveuse que j'étais. Piquée dans mon orgueil, ses propos m'avaient grandement froissés. J'espérais simplement qu'il ne se rende compte de rien. Parce qu'en dépit de mon comportement puéril, j'étais toujours autant terrifiée. Mon coeur continuait de palpiter entre mes deux oreilles. Un tam tam affolant qui finirait par me rendre sourde. Mon ventre se nouait et la bile me montait à la gorge. Mon dieu... j'allais mourir et il n'allait nullement avoir besoin de lever le petit doigt pour ça. Mon regard croisa celui de cet homme à terre. Le désespoir. Perçant et hurlant. Son désarroi me frappait avec force et mon impuissance face à cette situation ne faisait qu'amplifier mon mal être.

Puis soudainement, la main d'Alaric m'agrippa. Surprise, un cri étranglé franchit mes lèvres. Instinctivement, je tentais un mouvement de recule mais en vain. Comme une poupée de chiffon, il avait su m'attirer à lui. De nouveau proche, mes yeux s'écarquillèrent. Je me sentais prise au piège. Animal apeurée dans le piège du chasseur.

- Je n'ai pas oublié notre petit marché, et il se trouve que tu tombes à pique. Ne comprenant pas tout de suite.... mes sourcils se froncèrent... jusqu'à ce qu'il me mette face à l'innocent. Petit à petit... ces sombres desseins me parurent plus clairs. Tu sais quoi … Tu vas m'aider. Cela fait bien dix minutes que je cherche une manière originale de mettre fin à sa piètre existence.

- Non!! lâchais-je aussitôt, désespérée. Tournant mon visage affolée vers lui, je pouvais sentir mes prunelles se remplir d'eau. Je tentais de me dégager de son emprise. En vain. Secouant la tête, mes lèvres s'ouvrirent. Je voulais crier mon désaccord mais aucuns sons ne sortaient.

- Carter, passe-moi ton arme.

Il n'était pas sérieux! Pitié! Dites-moi qu'il n'était pas sérieux! Mes muscles se raidirent. Un cauchemar ambulant. Une hallucination. Encore une! Tout ceci n'était qu'un théâtre lugubre. Une invention de mon esprit aliéné.

- Tu sais te servir de ces babioles ? Non... et je ne voulais pas... Si pas, il y a une première fois pour tout.

Ne pas paniquer! Ne surtout pas paniquer. J'inspirais et j'expirais. Rapidement. Trop rapidement. Ma tête commençait à tourner... Si je ne me calmais pas tout de suite, j'allais avoir une hyperventilation et sombrer dans l'inconscience. Ce serait probablement la dernière chose que je ferais avant de sombrer dans le monde des oubliés. Alors que je prenais le contrôle sur ma respiration saccadée, je pouvais sentir le poids lourds et affligeant de l'arme à feu. Au creux de ma main tremblante, j'avais l'instrument tant redouté et rebuté. Mes claires prunelles se posèrent sur l'objet de mes tourments. Aussitôt des flashs prirent naissances dans mon esprit. Cette fameuse nuit où j'avais prit une vie... La détonation. Mon corps s'écrasant lourdement sur le tapis de feuilles mortes... et la bête qui s'était alors réveillée en moi.

- Tu as le choix. C'est toi, ou lui. Ne réfléchis pas trop … Mes jambes tremblaient. Le sol n'allait pas tarder à se dérober sous mes pieds. Tues-le, Ariana.

Mes paupières se fermèrent laissant s'échapper des larmes silencieuses. La voix du malheureux se fit entendre, me suppliant, priant un dieu qui n'existait pas. Appel divin. Appel vain. Mon bras se tendit vers lui. Tremblante comme une feuille, j'ouvrais mon regard sur ce monde impitoyable. Un tableau d'horreur et de tourments. Il me suffisait d'appuyer sur la détente. Je l'avais déjà fait par le passé. Une fois. Ma vision se brouillait. Je ne voulais pas... Je ne voulais pas de nouveau ôter la vie à quelqu'un. Me mordant la lèvre, je tentais de réprimer mes sanglots. Je devais le faire! Je songeais à tout ceux que je laisserais derrière moi. Salem. Exekiel. Novalee. Coraline. Aleister... Mais à quoi bon? A quoi bon survivre si je me perdais moi-même? Et cet homme... misérable. Effrayé... Je ne voulais pas finir comme lui. Je ne voulais pas mourir sur l'autel de la misère et du pathétique. Car je le savais bien que dans tout les cas, l’Éternel me donnerait la mort.

Tu as le choix. C'est toi, ou lui. Ces mots résonnaient dans ma tête. Un écho infini qui se répercutait encore et encore. Moi... Ou lui... Alaric avait raison. J'avais le choix. Le choix d'être celle que je voulais être. Le choix de choisir la cause pour laquelle j'allais mourir. A choisir... Je choisissais moi.

Lentement, je baisais le canon de mon arme vers le sol. J'étais bien des choses. Une soeur. Une amie. Une bénévole. Une louve. J'étais Ariana Vander... et je n'étais ni une exécutrice ni une victime. Personne n'avait le droit de me dicter sa loi. Personne n'avait le droit de m'imposer quoi que ce soit allant à l'encontre de mes principes. Me tournant afin de faire face au vampire, je savais par avance que j'allais devoir subir son courroux. Que grand bien lui fasse. Fini de pleurer. Fini de trembler. Plantant résolument mon regard dans le sien, un faible sourire prit naissance sur mon visage.

- Vous savez vous servir de ces babioles? questionnais-je à mon tour, attrapant la main de l'Originel. Effrontée. Insolente. Je courrais tout droit à ma perte et j'y ressentais un certain soulagement. A mesure que les secondes s’égrainaient, je pensais à Keira et à la joie que j'aurais de la rejoindre de l'autre côté. Sans ménagement, j'incrustais l'arme entre ses doigts glacés. Je n'ai pas oublié notre marché... Et je compte bien l'honoré mais pas comme ça. Pas de cette manière. Vous m'avez demandé de choisir. Je l'ai fait. Et maintenant quoi?

... Et maintenant tu va te faire flinguer! Bordel! ... Parfois... j'agissais comme une idiote.

- Moi personnellement... je proposerais qu'on aille tous boire un thé et que l'on discute calmement de la situation. Si vous tuez le monsieur ici présent... il ne pourra jamais plus vous être utile. Si vous me tuez sur le champs... Je ne pourrais jamais honorer ma part du marché. J'ai du thé vert, à la maison... Ou on peut aussi aller prendre des poches de sangs à l'hôpital si vous avez les crocs... enfin un creux...

De nouveau je paniquais. Je n'étais pas une héroïne. J'avais essayé de jouer la fille endurcie. L'espace d'un instant j'y avais cru mais... je n'étais qu'une simple trouillarde doublée d'une idiote... et maintenant j'essayais de réparer les pots cassés.


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MessageSujet: Re: ALARIANA - World painted blood    ALARIANA - World painted blood  EmptyLun 28 Avr - 7:21

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La bête enrobé sous sa carrure de faux gentleman révèle son véritable visage, ce soir. Plus que jamais, l'horreur et l'indignation brise le faciès de la petite blonde, tandis qu'avec délice, il avise ses iris sombres et larmoyantes. Alaric admire la scène, une certaine fascination sur ses traits glaciales et attentifs. Il a toujours aimé mettre les plus faibles à l'épreuve, ceux qui prônent 'le bien'. Ceux qui croient en un juste et un bon. Ceux qui croient qu'il y a des limites à ne pas franchir. Ceux qui le pensent extrême et monstrueux. Ca le fait sourire. C'est tellement stupide, tellement réfractaire. Elle tergiverse, encore. Sa main tremblante hausse l'artefact mortel, tandis qu'un éclat malsain brille dans les iris azurs de l'Originel.  

- C'est ça, Vander … Appuyer sur la gâchette, c'est si facile. Qu'il crache d'un ton désabusé, presque joviale. Pourtant parfaitement immobile, la tête inclinée au-dessus de l'épaule de la louve. L'autre misérable gémit et implore, se rendant plus pathétique encore. Ca le débecte.  

A ses narines dilatées, différentes senteurs explosent. Sueur, sang, adrénaline, peur, et à son grand agacement, une odeur rance de pisse vient gâcher le fumet délicat de l'hémoglobine. En plaçant cette arme dans la main d'une louve effrayée, Alaric a bien entendu un plan. Il attend, sagement ou presque, qu'elle daigne agir. Si elle tire, alors sa perversion sera plus facile qu'il ne le pense. Si elle abdique, ça ne rendra le jeu que plus amusant encore. Alors, blondie, téméraire ou réfractaire ?  

- Vous savez vous servir de ces babioles ? Tonne soudain la voix d'Ariana, tandis que sa patte fine s'abaisse, et que sa silhouette gracile se détourne du sac de viande navrant.  

Surprendre Alaric est une chose rare, comment diable peut-on prendre de court un millénaire cynique et désabusé par des siècles et des siècles d'existence et d'expériences ? Pourtant, le genre humain ne cessera jamais de surprendre, de se révolter.Et c'est exactement ce que fait cette gamine. Cette enfant de la lune baignée de bonté et de certitudes. Deux prunelles humides le fixent, tandis qu'avec effronterie, sa main vient prendre la sielle pour y poser l'arme. L'initiative lui tire une grimace presque comparable à un demi-sourire. Bien que la simple idée de son affront fasse l'effet d'une bombe. Il se voit déjà agripper son encolure, exercer une légère pression et étouffer sa vie de ce simple geste. Mais il reste immobile, droit et fier.  

- Je n'ai pas oublié notre marché... Et je compte bien l'honoré mais pas comme ça. Pas de cette manière. Vous m'avez demandé de choisir. Je l'ai fait. Et maintenant quoi? S'impatiente l'inconsciente, à nouveau montée sur ressorts. Moi personnellement... je proposerais qu'on aille tous boire un thé et que l'on discute calmement de la situation. Si vous tuez le monsieur ici présent... il ne pourra jamais plus vous être utile. Si vous me tuez sur le champs... Je ne pourrais jamais honorer ma part du marché. J'ai du thé vert, à la maison... Ou on peut aussi aller prendre des poches de sangs à l'hôpital si vous avez les crocs... enfin un creux... Qu'elle bafouille, perdant très rapidement de sa soi-disant superbe.  

Pour le coup, cela ne fait que lui arracher un roulement oculaire jusqu'au plafond d'étoiles. Il rêve où elle vient de lui proposer de boire du thé ? Le gaulois retient une grimace, il abhorre ce breuvage infecte. Mais là n'est pas la question. Cette femme a le culot que d'autres n'auraient jamais eu, et ça, ça l'intrigue. C'est un long silence qui suit, durant lequel les deux opposés de fixent en chien de faïence. L'un jugeant, l'autre angoissant. Qu'il fasse rapidement le point. Contrairement à ce qu'elle croit, l'autre imbécile est inutile. Son corps est malade, ses organes vitaux inutilisables. Elle, en revanche, semble avoir bien plus à offrir. Et justement, il lui manque quelque chose, depuis quelque temps. C'est pourquoi, après deux bonnes minutes interminables, Alaric lâche d'un ton faussement complaisant. :

- Tu as raison.

Silence.

Il fait durer, s'amuse de son expression apeurée, intriguée et méfiante. Que Rousseau donne raison à qui que ce soit et un tant soit peu digne d'une hallucination.  

- Te tuer ne servira pas mes intérêts … Continue-t-il, inclinant légèrement le menton, sans la lâcher du regard. Changeant le Colt de main, afin de le pointer droit vers l'homme qui, depuis quelques minutes, a cessé de geindre. Et c'est bras tendu, expression désintéressée et lippes fermées, qu'il vise le pauvre bougre entre les deux yeux. La détonation explose dans l'air, jetant une traînée de poudre sur son passage. Tandis que le corps s'écroule, joignant les deux autres. Et de baisser son membre longiligne le long de sa hanche.

- En revanche, je me fiche totalement de cette raclure. Et de lever les yeux pour aviser le propriétaire de l'arme, toujours dos à la scène. Carter.

Une simple appellation qui suffit à faire pivoter le larbin, qui sans attendre récupère son bien pour le ranger dans son étuis.

- Nettoyez-moi ça. Tous. Qu'il presse ne jetant une main désobligeante vers les corps. J'ai à faire avec Miss Vander. Puis de se tourner à nouveau vers l'horrifiée sur pattes. Je te suis …  

Et de lui offrir un dernier sourire trop large pour être avenant. Ou rassurant.  




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MessageSujet: Re: ALARIANA - World painted blood    ALARIANA - World painted blood  EmptyMar 13 Mai - 11:01


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L’Originel avait raison. Appuyer sur la gâchette était en soit terriblement facile. Une simple petite pression et c’était fini. Appuyer sur la gâchette était en soit horriblement facile… Vivre avec l’était beaucoup moins. Les remords. La culpabilité. Des sentiments qui rongeaient et qui vous dévoraient. Une mort lente. Véritable descente aux enfers. Votre âme, à mesure que les secondes s’égrainaient, se périssaient. Un relent de moisissure qui se collait à chaque paroi de votre être. Un dégoût de soi-même qui persistait. Oui… L’Originel avait raison. Appuyer sur la gâchette était un soit un geste simple et facile… Mais les conséquences derrières étaient bien pires. Choisir entre sauver ma peau et sauver mon âme. Il n’était alors plus question de savoir si j’allais épargner un innocent. Il était question de savoir si oui ou non, j’étais assez forte pour prendre la bonne décision. Sauver ma peau… ou sauver mon âme. A choisir… j’avais choisi mon âme.

L’hésitation s’était envolée. Néanmoins, la peur agrippait toujours mon estomac de ses griffes acérées. Confiante, j’avais refusé de prendre part à cette exécution. Inconsciente, j’avais logé l’arme du méfait dans les mains de notre bourreau. Aussitôt, cet élan de courage éclata comme le ballon d’anniversaire que j’avais trop gonflé d’hélium pour l’anniversaire surprise et ratée de ma jumelle. La nervosité gagna ma bouche et un flot de paroles franchissaient mes lèvres. Hors de contrôle, ma langue s’animait pour me faire perdre le peu de crédibilité qu’il me restait envers cet être millénaire. Puis… le silence.
Ce long silence. Angoissant. Mes yeux cherchaient une réponse dans son regard. Un regard pénétrant et déroutant. Il réfléchissait et moi j’espérais. L’attente devenait insoutenable. J’avais envie de hurler, de pleurer, de fuir loin… et j’avais étrangement envie de chocolat.  Il allait soit me tuer… soit me dépecer… soit m’arracher la tête ou bien encore me tirer dessus. Dans tout les cas, je finissais morte, en fait. Gardons alors l’option numéro un puisqu’elle regroupe toute les alternatives. Pour mon enterrement, j’espérais vraiment que Salem prenne la peine de mettre un smoking ! Ce serait peut-être ma seule occasion de le voir bien coiffé et bien habillé… Si j’avais la chance de finir en spectre pour assister à ça, bien entendu.

- Tu as raison.

Le verdict d’Alaric tomba et de nouveau je pouvais respirer… Sauf que je n’avais pas souvenir d’avoir cessé de respirer. La panique… elle contrôlait même mes pauvres petits poumons qui n’avaient rien demandé ! Misère. Le visage tendu par l’anxiété, je trouvais sa réponse beaucoup trop facile. Admettre qu’il avait tord n’était pas une option… Il devait y avoir quelque chose derrière de telles paroles. Intriguée, je restais donc là, droite comme un piquet, dans l’attente.

- Te tuer ne servira pas mes intérêts …

Un brin soulagée, ma main se posa à l’emplacement de mon cœur. Mon palpitant vibrait avec force. Il se débattait, cherchant à sortir de sa cage thoracique. Malgré ce soulagement éphémère, il demeurait sauvage et sur le point de rendre l’âme. Soulagement éphémère car bientôt l’horreur tonna tel un éclair déchirant le ciel orageux. Avec cette indifférence déconcertante, le millénaire avait accompli ce que je n’avais pu faire… Il avait appuyé sur la gâchette. Ahurie, mes yeux s’ouvrirent en grand mais à aucun moment mon regard se posa sur le cadavre s’écroulant contre le bitume.

- En revanche, je me fiche totalement de cette raclure. Carter.

Comme un parfait petit toutou, Carter récupérer l’objet du délit. Comment ? Comment pouvait-il tuer dans cette indifférence ? Une vie ne valait telle donc rien à leurs yeux ? La servitude était donc une raison de fermer les yeux sur de tels agissements ? Mes sourcils se froncèrent, dévisageant avec haine l’Immortel. Sans morale. Sans scrupule. Un être infâme. Une créature des ombres. Où se trouvait l’intérêt de supprimer cet innocent ? Ne pouvait-il pas le laisser partir ?! Pourquoi toujours ainsi se vautrer dans la violence, à donner la mort comme si cette décision nous appartenait. Humains, vampires ou lycans. Nous n’étions pas des dieux pour ainsi ôter la vie.

- Nettoyez-moi ça. Tous.

Nettoyer la scène du crime comme on nettoie sa cuisine après la confection d’un cake aux légumes. Ordonner cette action comme si il s’agissait d’un simple vase brisé. Nous vivions dans le même monde et pourtant, nous venions de deux univers opposés.

- J'ai à faire avec Miss Vander... Et en cet instant bien précis, nos univers s’entrechoquèrent à l’instar de mes genoux. . Je te suis …  Et merde…

Un sourire nerveux étira mes lèvres. Où pouvais-je bien l’emmener ? Chez moi ? Mon appartement avait prit feu. Chez Salem ? Oh bon sang que non ! A l’hôpital, peut-être ? Je pouvais renoncer à ma tasse de thé mais je pouvais toujours lui apporter une poche de sang. Mission qui restait néanmoins délicate dans la mesure où je ne savais même pas où l’on se trouvait. Paniquée, je jouais avec mes doigts alors que je déglutissais difficilement. Gagner du temps… je devais gagner du temps pour trouver une solution de replie…. Ou une idée de génie… Et soudainement, une petite lanterne s’illumina à l’intérieur de mon crâne. Je comptais vraiment sur l’aptitude usuelle des hommes à se comporter comme de vrai macho.

Penchant légèrement la tête sur le côté, mes yeux rieurs s’implantèrent sans pudeur dans son regard prédateur. Il voulait me suivre alors parfait. Mais au final j’allais faire en sorte que ce soit lui qui me montre le chemin. Car il était hors de question d’admettre que j’étais perdue. Bon sang ! J’avais vécu presque toute ma vie à New-York ! Mon bras se tendit dans sa direction, ma paume en direction du ciel.

- Donnez-moi vos clés, c’est moi qui conduit ce soir, agitant mes doigts je lui faisais clairement comprendre mon impatience d’avoir son jeu de clé.

J’espérais sincèrement qu’il refuse de céder à ma requête ! Je voulais ardemment qu’il joue son macho et qu’il me refuse ce petit plaisir, en dépit des éclats malicieux qui frétillaient à l’intérieur de mes claires prunelles. Et si il disait oui ? Et si il me donnait les clés ? Non ! Non ! Non ! Mauvaise idée ! Redressant ma tête, je plaquais ma main contre ma poitrine avec vivacité, de crainte de me retrouver avec l’objet métallique entre les doigts.

- Finalement … On peut très bien aller chez-vous… On parlera affaire devant votre… cheminé… vous avez une cheminé ? Parce que sinon on peut tout aussi bien discuter dans une rue pleine de monde. En pleine journée. Ouais… sauf que les vampires crament à la lumière du jour ! Me rendant compte de mon erreur, je m’empressais de rajouter. Ou en pleine soirée ! Le soir c’est bien… il fait sombre… hum… devinant l’impatience et l’exaspération que je devais lui causer, la nervosité me gagnait que d’autant plus. Il allait finir par regretter de me laisser en vie. Mais la panique avait tendance à me faire parler. Et sinon… vous avez déjà songé à vous inscrire à Tueur Anonyme ?... Ma dernière phrase se terminait en un murmure incertain.

Pourquoi je me mettais dans des états pareils déjà ? Haussant un sourcil à mon propre questionnement, je tâchais de faire le point sur ma soirée. Je m'étais réveillée en plein milieu d'une ruelle, sans savoir où j'étais réellement. Je me retrouve piégée auprès d'un vampire vieux de plusieurs siècles. J'ai assisté à une exécution.... Assurément, j'avais des raisons d'être toute déboussolée.  

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MessageSujet: Re: ALARIANA - World painted blood    ALARIANA - World painted blood  EmptyDim 25 Mai - 16:10

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Métamorphose. Devant ses azures polaires, la blonde passe d'un état à un autre. D'abord, il sent presque la sueur perler le long de sa peau laiteuse, le cœur battant sous sa poitrine soulevée par une respiration saccadée. Rien à voir avec le désir qui secoue les femmes qu'il croise au détour de quelques ruelles, ou ces bars dans lesquels il déambule pour s'abreuver. La louve tremble, semble évaluer sa situation rapidement et ... S'arme d'un sourire et le lorgne de ses prunelles rieuses.  

- Donnez-moi vos clés, c’est moi qui conduit ce soir, Qu'elle décide avec effronterie.  

L'Originel Hausse ses deux sourcils, arques courbés au-dessus de ses prunelles brillantes et curieuses. Ah, vraiment ? Conduire sa voiture ? Immobile, Alaric évalue lui aussi la situation. Non sans scepticisme, ses serres plantées de nouveau dans ses poches, là où les fameuses clefs somnolent en attendant de jouer leur rôle. Mais avant même qu'il n'entame la moindre réflexion, le soubresaut de panique qui secoue la blonde lui fait retirer aussitôt sa main engageante. Cette dernière se rétracte, et baragouine d'un ton tremblant :  

- Finalement … On peut très bien aller chez-vous… On parlera affaire devant votre… cheminé… vous avez une cheminé ? Parce que sinon on peut tout aussi bien discuter dans une rue pleine de monde. En pleine journée. Ouais… sauf que les vampires crament à la lumière du jour !  Ou en pleine soirée ! Le soir c’est bien… il fait sombre… hum… Qu'elle lâche d'une traite, sans même prendre le temps de respirer. Et au Vampire de lever les yeux au ciel devant ses inepties bavées sans réflexion. Et sinon… vous avez déjà songé à vous inscrire à Tueur Anonyme ?...  

- Pardon ?! Il explose, la foudroyant d'un regard brute. L'air gonflant ses narines tandis qu'il expire, à deux doigts de se laisser gagner par l'impulsion. Agripper la nuque fragile de la jeune femme, la briser en petits morceaux ... Ses jointures osseuses et fines blanchissent, tandis qu'il serre ses poings. Luttant contre une envie irrépressible d'en finir sans plus de cérémonies. Ses paupières s'éteignent une fraction de secondes, barrières légères et éphémères. Les pulsions s'apaisent, et la perche dégingandé fixe à nouveau celle qu'il rêve pour proie.  

- Disons que je n'ai pas entendu. Tranche Alaric en agitant les bouts de métaux dans sa poche.  

Rares sont ceux qui peuvent se venter de connaître le repaire de ce démon, et encore moins ceux qu'il laisse entrer de bonne grâce. Néanmoins, il voit en Ariana un nouvel investissement. C'est donc résolu qu'il abdique en silence, agitant ses guibolles immenses et faisant signe à la Louve de le suivre.

- Ne tente même pas de te faire la malle, Ariana, Qu'il ajoute en lui tournant le dos. La voix pleine de promesses graves.  

Décidé, la bestiole se dirige à grands pas vers la boite rutilante, objet à la fois noble et sobre, sans fioritures. D'un noir d'encre. Il s'assure qu'elle s'exécute, grimpe du côté passager et s'engouffre à son tour dans l'habitacle du bolide longiligne. Lorsqu'il insère la clef dans le moteur, la carcasse lâche un mugissement léger et à peine audible. Et c'est sans un regard pour la blonde qu'il se dégage du trottoir humide, prenant la route jusqu'au manoir. Son nouveau jouet de chair prostré à ses côtés.

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MessageSujet: Re: ALARIANA - World painted blood    ALARIANA - World painted blood  EmptySam 31 Mai - 1:37


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- Pardon ?!

Oh oh... A voir ses narines se dilater à effigie d'un gros boeuf... Assurément, je pouvais deviner combien l'Originel était de mauvaise humeur. Il allait me tuer! Il allait m'arracher la nuque et jouer de la corde à sauter avec ma colonne vertébrale! Dépité par mon incapacité à me taire, il finira par succomber à son envie imprenable de me réduire au silence! Mais bon sang que ça n'était pas de ma faute! Cet être surnaturel me terrifiait et de surcroît il avait tué un homme sous mes yeux presque innocent! Il me faisait horriblement peur!! Une trouille rétrécissant considérablement ma vessie et m'hérissant les poils de mes bras. Une nervosité qui tétanisait mes muscles sauf ma langue qui s'agitait dans sa cavité buccale pour pousser les mots à sortir de ma bouche!! Je n'étais qu'une pauvre victime!! Victime de la barbarie de cet homme! Victime de ma langue indépendante de mon cerveau! Seulement... tuer des innocents ne semblait pas gêner outre mesure notre bourreau... donc...

- Disons que je n'ai pas entendu.
- Très bonne idée! ajoutais-je vivement, le regrettant aussitôt.

Par moment, j'éprouvais l'envie d'aller me terrer bien profond dans le trou d'une souris. De disparaître et de partir loin. Très très loin. Pour autant... Je demeurais ancrée là, face à cette créature des ténèbres. Oh mon dieu... mais que faisais-je ici? Et plus précisément... où étions-nous?! Salem... où étais-tu, bon sang? Où était donc passé mon preux chevalier, prêt à me prendre en sac à patate sur son dos afin de me sortir de cette galère? Devais-je en conclure que malgré ma chevelure impeccable je n'étais pas digne d'être une princesse? Je supposais que l'absence de fanfare et de chevaliers servants signifiait clairement que j'étais tout juste bonne à tenir la chandelle de mon frangin et de sa louve... quand je ne me perdais pas de façon involontaire et incongrue. L'être éternel s'éloigna et à contre coeur, je le suivis.

- Ne tente même pas de te faire la malle, Ariana.

Cette fois, ce fut à mon tour de rouler les yeux, exaspérée. Fuir pour aller où?!! Si au moins j'avais un GPS d'intégré dans mon joli popotin... Je ne dis pas... peut-être, qu'éventuellement, je me serais permise d'y songer! Et d'y songer seulement!!! Si au moins j'étais une ninja douée au corps à corps... Je ne dis pas... peut-être que j'aurais commencé à élaborer un plan!! Si au moins l'Originel n'avait pas un millier d'années, au moins, à son actif... je ne dis pas... je lui aurais brisé la nuque, piqué sa caisse pour partir. Mais aucune de ces trois conditions n'étaient réunies. Alors... Non. Je me contentais de le suivre bien sagement.

Ronchonne, quoi que toujours apeurée par notre grand bonhomme, je grimpais dans l'auto. Une fois bien installée sur mon siège, je mis ma ceinture de sécurité pour ensuite ne plus bouger un seul muscle. Je n'osais ni ouvrir la bouche, ni regarder vers lui. Peut-être que si je demeurais ainsi... il finirait par m'oublier? Oh que c'était beau de rêver, Ariana. La voiture démarrait et mon coeur s'emballait. La nuit promettait d'être longue et pas forcément agréable.


- FIN -
C'est une affaire à suivre.



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