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 Technologic - YOUYOUH ! Ft. Salem

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Catherine d'Absac
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✤ Crédits : SWAN ( Avatar ) + DISTURBED ( Code signa ) + TUMBLR ( Gif ) + AHS - Freakshow - Carnival ( Musique et paroles )
✤ Âge personnage : 55 ans
✤ Humeur : Fourbe
✤ Profession : [PNJ] Mère supérieure de la Confrérie. Haute naissance, héritière de la famille fondatrice.
✤ Philosophie : La vengeance est un plat qui se mange froid.
✤ Localisation : Salem. Dans tous ses recoins.
✤ Pouvoirs : Pouvoirs liés aux sorcières. Pratique la magie blanche, banie la magie noire et ses pratiquantes. Afinité avec l'air, sous toutes ses formes. Peut déclencher des Tornades de classe 5. S'infiltrer dans votre petite tête ou faire de vous un misérable pantin.

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MessageSujet: Technologic - YOUYOUH ! Ft. Salem   Technologic - YOUYOUH ! Ft. Salem EmptyLun 4 Mar - 21:14

C'est pour quoi ?
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Feat. Salem&Joe

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Les boites de nuit. Ou aux jeunes d'aujourd'hui ce qu'est Versaille pour les vieux. Ceux d'hier, soit dit-en passant. Ceux d'aujourd'hui étant … Les jeunes d'hier ? Foutaise, l'être humain ne changera jamais et elle pense a des choses absurdes et sans logique. Quoi que l'alcool n'y est sûrement pas pour rien dans l'affaire. A quoi songe-t-elle déjà ? Oh, oui, la discothèque dans laquelle elle danse avec outrance. Vestige de sueur alcoolisée. Ils fourmillent, les humains collants et mouvants, agitant leurs corps tels des bêtes affamés. Il n'est pas difficile pour Joe d'en faire autant, fut une fois où elle s'y adonner par pur mesquinerie, récupérant au passage un crétin trop crédule pour le vider dans la ruelle d'à côté. Ses jambes presque complètement dénudées s'agitent, ses hanches remuant en un cercle parfait, ses bras se levant au-dessus de sa tête. Débauche. A croire qu'elle s'en nourrie encore à présent, comme si sa bestialité passée n'avait de cesse de perdurer encore et encore. Dans leurs oreilles qui vibrent en cœur, un bruit éclate. Des pulsions. Rien que des pulsions . Un bruit, tintamarre infernal. Les respirations s’accélèrent, les chairs s’entremêlent et son souffle manque. Les couleurs acidulés reflètent dans ses rétines d'un vert empoisonné. Même elle sent une perle de sueur couler le long de son dos. Vampire elle n'est plus. Sa langue claque contre son palais avec agacement et le brun en face d'elle prend cette pincée de lèvre pour une quelconque drague. Crétins. Tas de graisses. Bouts de bidoches.

Un soupir, et la cadence semble prendre encore un peu plus d'allure, les danses des plus en absurdes ne sont que des mouvements déchaînés. Parades aux parfums torrides. La jeune femme se tend comme un i, joignant ses mains en l'air avant de tournoyer sur elle-même. Le premier coup part avant que quiconque ne s'y attende. Et c'est un brun de recevoir le pied chaussé d'un talon pointu en plein thorax. Domino humain s'en suit aussitôt.

« - YOUHOUUU ! Son cri brise l'espace, sa queue de cheval fouettant l'air. Sa crinière d'encre parait aussi noir que les ténèbres, et ses lèvres aussi rouges que le sang qui coule dans ses veines.

Violence. Voilà sa vrai motivation en venant ici, elle ne cherche pas une bête de chair à se mettre sous la dent pour une nuit, mais à se défouler. Pour la première fois depuis son retour sur terre, Joe s'autorise un pétage de câble absolument divin. Les coups volent, certains qui ne savent plus d'où cela vient, frappent n'importe où. Une pluie de poings, de cris et d'injures. Elle esquive, se tordant avec une agilité inhumaine, tel un serpent qui virevolte dans l'air avant de frapper plus fort encore. Sa tête éclate un nez au passage, son coude éparpille deux ou trois dents et elle jubile. Sa langue pourléchant son palais alors que ses rétines brillent sous les jets de lumières aux couleurs arc-en-ciel. Un autre tas de viande cours vers un point invisible, poing en l'air et, le bras de Joe fait barrage. Le pauvre garçon fait une pirouette sur lui-même avant de s'étaler lamentablement à terre.

-Et, toi !
-Hum ?
-Viens un peu par-là que je te règle ton compte, tu crois que j'ai rien vu ? Hurle le vigile qui semble s'adresser à elle avant de foncer vers sa première victime de la soirée.

Le sourire carnassier et dentelé de Joe rend ses traits plus bestiale encore alors qu’elle s'extirpe de la foule en délire. Ce petit jeu l'ennuie déjà. La brune agite sa queue de cheval de droite à gauche, faisant claquer ses talons à terre sans se formaliser des fêtards qui s'égosillent en accusant quiconque d'avoir provoqué untel. Un dernier déhancher joyeux de sa part et la voilà dehors, éclatant de rire.

-Pff … Quels moutons, ma parole !

Vampire ou pas. Il est trop aisé de se jouer d'eux.
A présent, sa courte robe argentée qui boudine son petit corps la dérange atrocement. Aussi décide-t-elle de vite rentrer chez elle, ou plutôt chez Sam, pour finir la nuit en beauté devant un film ringard et un pot de glace. Un oiseau tombé du nid, un lourdingue la confondant avec une potentielle victime et un taxi en panne plus tard, elle est en fin arrivée. Mais c'est sans compter sur la présence d'un étrange blondinet devant sa porte. La jeune fait une moue, s'agitant sur place pour retirer ses talons avant de trottiner vers la porte...

Avant de littéralement snober le dit blond pour rentrer dans l'appartement, lui claquant la porte au nez avant de s'agiter dans le salon. La jeune femme enlève sa robe, fouillant dans le sac avec une mention spécial ' Trucs moches au possible pour Joe en attendant sa réadaptation '. Un tee-shirt et un caleçon enfilé, l'ex-vampire parcours la salle jusqu'à la cuisine, fouinant dans le frigo en quête du pot de glace, s'agitant toujours, la tête pleine de reste de la musique entraînante de la boite . Juste avant de se rappeler du type devant la porte. Est-il toujours là ? Autant vérifier en allant ouvrir. C'est sans se formaliser de sa tenue peu orthodoxe qu'elle ouvre la porte avec violence, s'accrochant à la poignée comme une bouée de sauvetage.

-… T'es toujours là ! Qu'elle constate en se pendant à la porte d'un bras.
Puis de lever le poignet pour regarder sa montre. Elle est rentrée très tôt ce soir. A peine minuit.
- Il est tard. Qu'est-ce que tu veux ? Hun ?
C'est presque une agression, dite avec flemme et sans envie alors qu'elle tatillonne dans le pot avec sa cuillère, sortant une énorme plâtrée de chocolat glacé avant de le fourrer dans sa bouche.
-'I 'u 'eux 'oir 'am. Elle est 'as là. Ment-elle la bouche pleine. Les lèvres pleines de rouge à lèvre et de chocolat. »
Ouh . La vilaine fille !

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Dernière édition par Joe E. Wolfgang le Ven 15 Mar - 20:34, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Technologic - YOUYOUH ! Ft. Salem   Technologic - YOUYOUH ! Ft. Salem EmptyVen 15 Mar - 13:23




This isn't a boxing match
but i'll be damned if i ever let you win.

La nuit à New York. Désormais, l’immersion de l’astre de feu dans la terre présage carnage et anarchie. Le Chaos s’étend à perte de vue dans les rues alors que le sang horripilant des hommes se déverse généreusement sur les mains des entités légendaires et démoniaques. Le monde occulte refoule toute forme de normalité dans la cité réputée et les abominations lucifériennes gagnent en abondance sur n’importe quelle autre race demeurée malheureusement toujours cloîtrée dans le sordide caveau de ce bas-monde… sordide. Les civiles jadis incultes désertent les lieux apocalyptiques de la grande métropole alors que les créatures crépusculaires s’entretuent pour enfin posséder une terre qui ne le saura jamais sienne et se dégoter des proies avérées quasi éteinte depuis des ans. C’est le culte de l’anarchie et du Chaos ! Les Mortels sont de plus en plus rares et les Enfants De l’Ombre de plus en plus fréquents. Le sang humain de plus en plus invisible mais les cadavres meurtris de plus en plus visibles dans les rues des arrondissements divers. En un clignement de yeux à peine, le New York d’aujourd’hui est devenu le royaume d’un sombre futur… d’un sombre purgatoire infernal. Et survivre dans un monde où le meurtre et la barbarie est synonyme de principe ; mouais, la tâche s’avère difficile et compliquée.

Dans un long vacarme tonitruant et cristallin, la grande baie vitrée explose par milliers d’éclats de verres triangulaires aux reflets miroitants et acérées. Ces poussières de cristaux lumineux s’éparpillent en bourrasque sur le long ruban goudronné de la rue désertique et endormie dont le bitume rugueux recueille sournoisement les débris de l’incident inopiné. Par-delà le carreau de la fenêtre violemment fracassée, une ombre courtaude et élancée s’y calque furtivement. La mystérieuse présence, encore jusqu’à maintenant non identifiée, s’élance prestement au travers de l’abysse sépulcrale et obscure alors qu’elle évite tant bien que mal les écorchures qu’elle risque ainsi de recevoir en s’infiltrant aussi périlleusement au sein de ce châssis dentés de crocs aiguisés et tranchants. Maladroitement, elle réussit à passer au travers de ce débouché qu’elle s’est d’ordre improvisée être une issue de secoure. Maladroitement, elle réussit à passer au travers de ce débouché mais sa détresse monstrueuse l’amène à esquisser une foulée de pas malhabiles et à s’entremêler les pieds contre la bordure inférieure de la fenêtre éclatée. Pas le temps de se rattraper dans l’élancée de sa folle dégringolade, malgré-elle, de tout son long, la silhouette vient lourdement s’écrouler parterre et embrasser l’asphalte à pleine bouche. Chose qui… BIEN SÛR ! m’arrache sur les lèvres un énorme sourire de gamin.

- Je t’en prie… Salem… ne fait pas… ça… Gniagniagnia ! que m’implore le jeunet de sa petite voix désespérée et désarticulée par l’effroi vicieux et sadique qui le prend de plein fouet par la gorge.                  

- Arrête. Évite-toi cette déception et cesse d’espérer que j’épargne ta minable vie. Que je nuance, sans émois, en simple constat, pendant que je franchis nonchalamment le carreau de la baie vitrée explosée. Avec lassitude, mes doigts et ma paume massive se compressent vigoureusement contre la crosse de mon flingue alors que j’emboîte un pas fataliste dans la direction de la pourriture qui traîne sa carcasse sur le bitume crasseux, parmi les débris de verres. Supplémentaire vaine tentative pour m’échapper, cet imbécile c’était une fois de plus cassé la gueule en aillant de me filer entre les doigts… again. La fenêtre détériorée de ce bâtiment délabré et abandonné n’est qu’un des piètres malheureux résultats de cette fichue chasse à l’homme qui s’éternise depuis beaucoup trop longtemps. Et voilà qu’il essayait ENCORE de s’enfuir en rampant comme une larve sur le sol. Pathétique. Tu t’épuise pour un rien, Dimitri.  Dans moins de deux minutes, j’te collerai une balle dans la nuque. Mon regard austère croise celui de Dimitri, prouvant la sincérité de mes inquiétantes paroles. Dimitri blêmi de plus belle et traîne plus obstinément encore sa carcasse sur le sol. Il vient tout juste d’assimiler ce qui allait véritablement lui arriver. Il vient de comprendre ce que moi j’avais compris depuis des heures ; ce soir j’allais tuer. Ce soir il allait mourir.

- Pour… pourquoi ?! On se connait à peine toi et moi ! Qu… Qu’est-ce que je t’ai fait ?

Absolument rien. Lentement, doucement, je gagne le niveau de mon condamné et m’immobilise derrière-lui sans prononcer le moindre mot. Je plisse faiblement les yeux, fronce quelques instants les sourcils, faisant mine de réfléchir et cristallise mon regard plein d’amertume dans ses petits yeux incrédules qui me fixent.

- Tu ne m’as rien fait. J’avoue, ta mort sera injuste… mais nécessaire.

- Pourquoi ?

- Parce que t’as littéralement envie de te fondre en elle. Parce que son visage d’ange attise cette flamme désireuse au cœur de ton regard pervers. Parce que tu te meurs de pouvoir poser tes mains dégueulasses sur sa peau soyeuse. Parce que tu désires son corps de rêve. Parce que ta langue de vipère veut goûter ses lèvres pulpeuses. Parce que ton nez avide veut par-dessus tout sentir le doux parfum de ses cheveux. Par---

- Quoi !? Mais de qui tu parles, bon sang !?

Abusivement, je soupire et agacé je lève mes grands yeux céruléens vers les cieux sombres et constellés.

- Carissa. Je la sens transpirer sur ta peau de bâtard ! Tu la désire. C’est la seule femme que tu désires d’ailleurs. Soir après soir, je t’ai vue la dévorer du regard ! Soir après soir, je t’ai vu dévorer du regard la femme que j’aime et que tu dévisage comme un vulgaire bout de viande !  

Stupéfait, Dimitri se tétanise, visualisant enfin le portrait de la femme que je lui décris. Il ignorait avant ce soir le prénom de cette stripteaseuse. Tout comme il ignorait que j’en étais fou amoureux. Dimitri n’a jamais adressé la parole à cette femme. Dimitri n’a jamais eu le courage de venir aborder MA femme. MA Carissa. Celle qui provoque beaucoup trop de fantasmes dans le frêle petit être de Dimitri. Celle qui fait baver bien des hommes… dont Dimitri ! Carissa est séduisante. Carissa est un être mirifique. Dimitri s’en est rendu compte et Dimitri allait mourir pour ça ? Pour elle ?! Pour cette stripteaseuse ?!

- Salem ! Attends ! Écoute ! On peut s’arranger. Je peux arrêter de venir la voir danser. On peut oublier cette histoire et plus jamais tu n’entendra parler de moi. Je…  

J’esquisse une petite moue incertaine avec mes lèvres et tend le canon de mon flingue vers le crâne de la pipelette paniquée.

- C’est très juste, Dimitri ; jamais plus personne n’entendra parler de toi.

BAM ! Oops ! Le coup est parti tout seul. Le projectile jailli prestement du baril métallique et vient se terrer dans la veine jugulaire du condamné. Le choc tout juste encaissé, que le crâne de Dimitri heurte lourdement le sol alors qu’un flot de sang écarlate et peu ragoutant s’échappe de son gosier tout grand ouvert. Le spectacle est d’un charme fou ! Laissant agonir cet idiot dans de longs râles et gargouillis écœurants, moi, l’air mine de rien, je tourne sur mes talons et quitte une bonne fois pour toute cette ruelle crade…

••••

Depuis plusieurs semaines, j’ai pris pour manie de rendre visite à quelqu’un qui m’est très précieux et important. Mademoiselle Hadler, qu’elle se dénomme. Fouillez-moi pourquoi ; mais à chaque fois que je tue quelqu’un, l’envie désespéré de venir faire chier cette jolie blonde m’attends sournoisement en cours de route. Ce soir j’étais en retard. Mon aventure avec Dimitri m’avais grandement différé et mon rendez-vous inespéré avec  Samantha c’est grandement décalé. Merde.

J’étais posté là devant la porte de son appartement, sur le point de toquer, lorsque sortie de nulle part, j’aperçu le visage déluré de cette grande et belle brune apparaître peu à peu dans le coin de mon œil. Sceptique, je l’observe longer le couloir et se rapprocher. Arque soudainement un sourcil lorsque je la vois me contourner sans me prêter le moindre regard, ouvrir ladite porte que je convoite et tout bonnement comme ça me l’éclater à quelques millimètres du museau. What the…

- Jolie, que je bredouille dans ma barbe, dévisageant avec mépris celle qui se retrouve de l’autre côté de cette foutue porte !

J’ignore combien de temps, exactement, est-ce que j’ai fait le piquet de clôture dans ce long couloir désert, planté là comme un con, devant l’entrée, à attendre et refouler cette envie désespérée d’aller enfoncer cette putain de porte à grands coups de pied dessus. Niark ! J’ignore combien de temps mais il va s’en dire que ce brin de patience rarissime rapporte ses fruits car TADA ! comme par magie la porte s’ouvre enfin. Le truc qui apparaît par-delà l’embrasure violemment décelé me laisse littéralement bouche bée et narquois. Impassible, peu impressionné par ce brin de… meuh… comment définir un tel spécimen, hin ? M’enfin, de mon flegme légendaire, je dévisage la jeune fille, constate sa dégaine de dépravé et incline légèrement la tête sur le côté lorsque mes grands yeux azurs longent vaguement la tenue plutôt décontractée qu’elle s’est permise d’enfiler pour venir m’accueillir avec son tout plein de sympathie et limite presque pas du tout d’attitude snobinarde. Moooo ! What the… plussoyé par deux !?

- Chiante, perspicace, gloutonne et menteuse ! Mmm. Ma foi, Samantha a gagné le jackpot ! Fréquenter des timbrés, ça doit être une habitude chez-elle. Charmant. Vraiment ! Ce n’est pas un problème. J’vais l’attendre. Effectuant bien sûr le geste aux paroles, j’emboîte le pas et franchi le seuil de l’entrée en prenant soin de bousculer d’un faible coup d’épaule mais sans aucun ménagement l’entrave qui s’y retrouve. La greluche chocolatée écartée de mon chemin, je me permets de visité visuellement les lieux et de m’aventurer hasardeusement vers le salon.

- Chouette la déco ! dis-je en esquissant un grand sourire de gamin.

Le canapé à peine intercepté, que je viens m’y asseoir confortablement dessus et oublie littéralement la présence de la copropriétaire dans les environs.

- Quand exactement est-ce qu’elle compte se pointer le bout du nez ?

Okay… j’ai pas tant oublié que ça le phénomène… j’prends juste un malin plaisir à faire comme si cela était le cas. Héhéhéhéhé !

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Dernière édition par Salem L. O'Malley le Mar 18 Juin - 10:44, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Technologic - YOUYOUH ! Ft. Salem   Technologic - YOUYOUH ! Ft. Salem EmptyMar 23 Avr - 18:50

C'est pour quoi ?
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L'intru. Que fait- il ici ? Elle ne veut pas de lui , il la dérange ! Joe fait grincer ses dents blanches alors qu'il réplique avec sarcasme un :


« - Chiante, perspicace, gloutonne et menteuse ! Mmm. Ma foi, Samantha a gagné le jackpot ! Ce n’est pas un problème. J’vais l’attendre.

Ni une ni deux, le blond s’engouffre sans se faire prier. C'est avec amusement qu'elle laisse faire, jaugeant le cas de la tête aux pieds alors qu'il a le dos tourner. Joli morceau. Joe hausse un sourcil, fermant la porte en faisant glisser paresseusement sa main le long de celle-ci, puis de lui emboîter le pas sans se prononcer. Quel étrange spécimen que voilà.

- Chouette la déco !

Cela ne peut qu'être purement sarcastique. L'appartement est d'un sobre assommant et désobligeant. Il affiche un sourire enfantin, ses yeux, rieurs, l'ignorent superbement alors que l’intrus s'étale sur le canapé. Fais à ton aise … Songe-t-elle avant de le rejoindre, nonchalante. Elle pose la glace à terre, léchant ses doigts tout en penchant la tête sur le côté.

- Quand exactement est-ce qu’elle compte se pointer le bout du nez ?

Hmm. Elle est bien tentée de l'ignorer à son tour. La brune étire ses jambes, levant les bras avant de soulever son corps mince. Il l'ennuie. Mais … Elle peut rendre tout cela plus attrayant. Lentement, elle se relève, traversant la pièce avant de se diriger jusqu'au lavabo. Elle lave minutieusement ses mains et son visage, retirant le rouge à lèvre couleur pétasse peint sur ses babines retroussées. Puis elle le rejoint, ou plutôt, elle se place en face de lui, mains posées sur ses genoux serrés. Dos droit, épaules voûtées.

-J'sais pas. Se contente-t-elle de répondre en lui adressant un sourire pincé.
Puis d'ajouter, en faignant la simple curiosité :
-Pourquoi ? T'as un message à lui adresser ?

Elle agite les doigts de sa main droite, admirant ses ongles coupés courts et dépourvus d'artifices en lui jetant un coup d’œil à peine discret. Salem pense sûrement qu'elle ignore qui il est. Néanmoins, elle n'est pas sans ignorer que ce petit parasite passe son temps à asticoter Samantha. Et tout cela dans l'unique but de lui faire la peau. Au final, c'est aussi simple que cela. Il n'y a qu'un hic dans l'histoire. Il lui faut la sorcière vivante. Et en bonne condition. Du moins, autant que possible. Par pur égoïsme bien-sûr, elle considère Samantha comme acquise. Après tout, c'est elle qui l'a arraché à la mort. C'est elle qui, dans sa grande ignorance, a ramené Erzbeth à la vie. Ce que la blonde ignore parfaitement. Les seuls personnes connaissant son identité, sont soit mortes, soit assez malignes pour se taire.

-Alors. Je fais mine d'être une hôte digne de ce nom en t'offrant un verre, ou tu préfères … autre chose ?

Certes, la proposition parait légèrement indécente. Mais elle s'en amuse. Johanna pince ses lèvres fines, plissant ses yeux d'un vert écarlate tout en penchant la tête. S'il cherche à lui tirer les vers du nez, la soirée s'annonce bien plus marrante qu'elle ne l'aurait cru quelques minutes plus tôt.

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MessageSujet: Re: Technologic - YOUYOUH ! Ft. Salem   Technologic - YOUYOUH ! Ft. Salem EmptySam 22 Juin - 19:30




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Sagement et confortablement bien assis sur les coussins moelleux du charmant petit sofa, je ne mets pas trop de temps à oublier la présence de cette âme délurée qui rôde tranquillement autour de moi. Une bulle de silence s’enlise avec incrédulité dans l’atmosphère étrangement légère et frivole. Les secondes défilent et se perdent lentement à la merci d’un temps dont je me surprends en avoir totalement perdu la notion. Éternel lunatique, très vite, je me perds au creux de mes songes et oubli le givre de cette réalité biscornue qui me rend spectateur d’une scène carrément caricaturale. Les images qui défilent dans mon esprit sont de plus en plus effilochées, douloureuses, à mesure qu’elle pénètre mon âme et s’enracinent dans ma chair. Les souvenirs, poison néfaste qui ravage ma mémoire et immerge mon esprit dans les flammes tonitruantes. Mon crâne n’est qu’un sépulcral caveau, un sinistre tombeau submergé de tristesses insondables… ce gouffre où peine à rentrer le plus infime rayon de soleil. Gouffre sans fond où je me perds dans ce Destin qui m’a si sournoisement relégué. Seul avec la Mélancolie,  morose hôtesse, je suis tel un funambule qu’un Diable espiègle condamne à valser et se bercer sur le fil décharné qu’est ainsi donc devenue ma conscience totalement défraichie.  Je danse tel un malheureux funambule sur ce fil fragile, j’essaie de recouvrer mon équilibre, contrant le vide de l’horizon abstrus qui s’étend devant moi et voguant au-dessus de ces noires ténèbres. Valse funèbre qui bientôt recueillera mon corps trop lourd et fatigué. Bientôt, je vais cesser de danser. Bientôt, je vais enfin m’écrouler… Laisser déchoir ce corps douloureux que je ne supporte plus et qui ne cesse de me torturer. Sombrant dans les sinistres vestiges de ces noires ténèbres, je sais pertinemment bien qu’enfin je contrerai la paix. Hors, dans ce triste présent, moi dansant toujours sur mon fil, par moment, je vois briller et s’étaler une présence illustre fait de grâce et de magnificence. Un spectre glorieux qui, à sa contemplative allure délusoire, sait éclairer mon chemin et faire ainsi rétablir le rythme désarticulé et effiloché de mes pas maladroits. En ces sombres instants, parfois, je sais endormir mon désarroi et faire taire les intempéries de mes songes.  

Paradoxal mais il en est ainsi. Bizarre mais je ne peux y faire grand-chose. Mademoiselle Hadler est cette fameuse présence illustre que j’attends. Elle apaise mon désarroi et submerge de silence mes songes ordinairement criards et fougueux. Elle est la lumière. Elle est Espoir au cœur de moi qui se voit Violence et Châtiment. Elle peut me guérir. Elle peut me réparer. Elle peut me débarrasser de la satané oppression lunaire qui m’écrase, me brise et m’étouffe. Mademoiselle Hadler peut me libérer de mes chaînes funèbres qui me disloquent les poignets et les chevilles.

Je m’apaise  l’esprit, je parviens peu à peu à faire le vide tout autour de moi, mes yeux absents et sereins se perdant doucement dans la pittoresque contemplation que me livrent ces murs peints d’un noir dépriment et désolant. C’est la première fois que je m’introduis dans la demeure de mademoiselle Hadler.

Tout comme c’est la première fois que j’adresse la parole à la copropriétaire de ce lieu piètrement divin que je me plais à traduire pour un curieux personnage. Cette dernière c’est frivolement dirigée à la cuisine pour aller se débarbouiller la figure. De mon point d’inertie, patient et impassible, je fixe soigneusement la jolie brune, m’attardant sur ses formes enjôleuses et ses belles longues jambes mirifiques qui me passent tout nonchalamment le bonjour. Hormis le tempérament bien coloré, je dois admettre que c’est un joli petit bout de femme. Joli petit bout de femme qui vient d’ordre me retrouver dans le salon. Dans l’air placide, sa voix ensorceleuse et malicieuse détonne, empêchant le léger mutisme de perdurer et de s’étendre que davantage entre nous. Sceptique, je vois les fines mains délicates se déposer doucement sur mes genoux. Caresse pleine de promesses. L’ultime collision. Ma gorge se resserre. Mes grands yeux se plissent. L’air déserte mes poumons. Mon échine se raidit. Les étrangers qui touchent… nenon, je n’aime pas ça. De travers, je ravale ma salive, donc. Et le joli petit bout de femme parle toujours. Ses yeux sont flamboyants de malice et de désire. Comme des combustibles, à leur tour, mes azurs s’éclairent de flammes rutilantes... comme possédés par les envies mesquins de cette jeune fille qui m’invite sur un terrain que je ne connais que trop bien et à la fois si mal. À travers les années que ma malheureuse carcasse a été forcée de traverser, je suis hanté par un sentiment de profonde solitude. Je n’ai pas l’impression que quelqu’un ne puisse un jour me comprendre. Comprendre ma rage lancinante. Comprendre cette monstrueuse envie de vouloir tout détruire sur mon passage alors que je cours jusqu’à ne plus avoir de souffle vers nulle part. Je suis perdu dans un monde tout aussi perdu et ce vide me voit abattu devant la vie et les gens que je croise.

Lacéré par des élans de paradoxe, je laisse planer sur mes lèvres un sourire narquois alors que j’observe attentivement ces deux billes d’émeraude qui me transpercent quasiment l’âme. Usé à l’envie de mes mœurs primitives qui font perler au creux de mes reins un désir inassouvi, je laisse flotter un court silence… court silence où mon visage, que je souhaiterais complètement interdit, se rapproche très lentement de cette figure de porcelaine qui me magnétise.

- Jeeeee.

Voyant rapidement se dissiper les centimètres devant nous, je m’immobilise lorsque nos nez ne partagent qu’un millimètre de distance. Coincés dans cette bulle visiblement beaucoup trop intime, lentement, ma main s’élève légèrement vers la joue ivoirine de la féline avide de charme et de séduction. Du bout des doigts, j’effleure en douceur sa peau laiteuse… caresse dont l’infini délicatesse m’embrase littéralement l’être. UGH !

- Vais prendre un verre d’eau…

BIM ! Plutôt que de céder à la tentation et l’embrasser, je lui envoie sur le bout du museau une faible pichenette alors que je m’éloigne trèèèèèèèèssss rapidement de sa figure. Refuser une telle proposition, croyez-moi, je ne le fais pas par gaieté de cœur… je suis simplement pas assez bête pour aussi délibérément aller me jeter dans la gueule du loup (HAHAHA ! jeu de mot fucking ironique !) et ce peu importe le sacrifice que je dois faire !  

- J’dois dire que tu es une hôte très dévouée. Tu accueilles comme ça tous les visiteurs, ou ce soir j’ai eu droit à un traitement de faveur !?

TAN ! TAN ! TAN !   Tricky question =D

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✤ Crédits : SWAN ( Avatar ) + DISTURBED ( Code signa ) + TUMBLR ( Gif ) + AHS - Freakshow - Carnival ( Musique et paroles )
✤ Âge personnage : 55 ans
✤ Humeur : Fourbe
✤ Profession : [PNJ] Mère supérieure de la Confrérie. Haute naissance, héritière de la famille fondatrice.
✤ Philosophie : La vengeance est un plat qui se mange froid.
✤ Localisation : Salem. Dans tous ses recoins.
✤ Pouvoirs : Pouvoirs liés aux sorcières. Pratique la magie blanche, banie la magie noire et ses pratiquantes. Afinité avec l'air, sous toutes ses formes. Peut déclencher des Tornades de classe 5. S'infiltrer dans votre petite tête ou faire de vous un misérable pantin.

Relationship
→ citation:
relationships :
Catherine d'AbsacPNJ ; Miss patronne ménopausée
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MessageSujet: Re: Technologic - YOUYOUH ! Ft. Salem   Technologic - YOUYOUH ! Ft. Salem EmptyMer 10 Juil - 18:29


C'est pour quoi ?
Technologic - YOUYOUH !  
Feat. Salem&Joe

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Joe joue les sales gosses. Encore une fois, indisciplinée, indocile, foutrement osée. La jeune femme tri-centenaire ondule sur son terrain, connaissant chaque recoin de ce sordide endroit. Qui est-il ? Peu importe. Elle sait juste qu'il court après Samantha. Et Joe n'aime pas ça. Mais pourquoi diable faciliterait-elle les choses à ce sale avorton ? Certes, pas si jeune que ça mais, à coté d'elle, il n'est qu'un enfant. Un petit gosse perdu dans la niche du loup. Et il l'ignore. La brune penche la tête sur le côté, passant sa langue sur ses lèvres sans réellement s'intéresser au petit blond qui semble légèrement abasourdi par son comportement. Et peut-être bien un brin émoustillé, qui sait. Elle ? Elle ne fait que fixer la chair sur pattes qu'il est sans réellement s'y intéresser. Pire encore, lorsque ce dernier s'approche d'un peu trop près, son nez frôlant le siens, Joe sent comme un cri de protestation déchirer ses entrailles.

- Jeeeee. Qu'il commence, laissant quelques effluves de son haleine frôler ses sens.

Rien de désagréable, non, à vrai dire, il a du charme. Pourtant, quelque chose au fond de sa tête proteste. Qu'est-ce qui lui prend ? Elle n'a jamais rechigné à toucher un homme, voir plusieurs en même temps … Enfin, ce souvenir là appartient à cette terreur d'Erzbeth. Et Joe apprend à ses dépends qu'elle n'est plus vraiment la même. Non, elle réalise avec effroi que son corps, trop humain, trop vivant, proteste inexplicablement. Lui renvoyant l'image de … RICK ?! Pourquoi lui ! Non, elle en a cure de ce chien ! Ils ont couché de nouveau ensemble alors qu'elle est humaine, et alors ?  Elle s'en fout de lui, elle s'en fout de tout le monde ! Ils ne sont rien ! RIEN. Johanna grimace, sentant la colère la faire bouillir, geste pouvant être confondu, sûrement mal interprété. En effet, le blondinet vient superbement de lui balancer un joli vent. Mais elle s'en fout. D'ailleurs, il lui faut un verre et vite. Rapidement, elle hausse un sourcil, adressant un sourire  des plus carnassiers à Salem avant de tourner les talons pour chercher son verre, s'armant d'une bouteille d'un alcool brûlant au passage.

- J’dois dire que tu es une hôte très dévouée. Tu accueilles comme ça tous les visiteurs, ou ce soir j’ai eu droit à un traitement de faveur !? Balance l'autre dans son dos, lui faisant relever la tête alors qu'une drôle de bestiole gambade sur le mur de la cuisine. Il faut vraiment qu'elle se tire de ce trou à rat, et vite.

Johanna attrape une éponge, écrasant la vermine avant de revenir vers Salem, songeuse. Elle n'a plus de visiteurs, et les visiteurs qu'elle a eu par le passé étaient soit à son service, soit pour assouvir ses désires. TOUS ses désires. Et en même temps, le plus souvent. Mais c'est à cette Johanna là, qu'il s'adresse. Pas à Erzbeth. Aussi, se contente-t-elle d'hausser les épaules en pausant les verres et, de s'affaler en face de lui.

- J'sais pas, j'suis … Nouvelle, dans le coins.

Certes, elle ne l'est pas vraiment. Mais ça, il n'est pas obligé de le savoir. Aussitôt dit, Joe s'empare d'un verre qu'elle engloutie d'alcool, buvant une longe gorgée. Ses mains serrant le verre imitant bien mal le cristal s'enfoncent presque dans la matière solide, avant qu'elle ne le plaque contre la table basse, croisant les jambes avant de fusiller le blond du regard. Elle en a marre de jouer. La mutante fait claquer ses deux mains, se redressant légèrement avant de plonger son regard dans les prunelles bleues azures de l'intru.

- Ok l'avortons, je m'ennuie déjà ! Alors on va jouer à un petit jeu … Sam n'étant pas encore là, tu vas me dire ce que tu lui veux ! D'accord ? Et je serais vraiment … Termine-t-elle en faisant mine de réfléchir. Vraiment, vraiment trèèès gentille avec toi. Sinon … Hmmm … Tu vas tâter de mon imagination fertile.

Elle achève sa courte tirage d'une voix langoureuse. Ses paroles, son ton, ses gestes et sa posture sont tous trop contradictoires. Mi-féline, mi-séductrice, mi-menaçantes sont perturbantes. Le menace-t-elle ou lui fait-elle d'odieuses avances à peines voilées ? A lui de voir. La brune s'arme d'un nouveau sourire plus carnassier que jamais. Elle sait déjà qu'il n'en croira rien, persuadé que cette frêle chose est loin d'être une menace. Pourtant, Salem est cuit. IL ne sortira pas d'ici tant qu'elle n'aura pas l'information qu'elle désire.

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MessageSujet: Re: Technologic - YOUYOUH ! Ft. Salem   Technologic - YOUYOUH ! Ft. Salem EmptyVen 9 Aoû - 18:12




This isn't a boxing match
but i'll be damned if i ever let you win.

En un clignement d’yeux à peine, son caractère change. Sidéré, j’écoute ce qu’elle me raconte alors qu’un long frisson s’enlise dans mon échine, me secouant légèrement les épaules. Assaillis par ce froid soudain qui me parcourt le dos comme un parasite, je me raidis sur le dossier du sofa pendant que mon interlocutrice, devenue peu amène sur les marges de la courtoisie, me fait directement comprendre que ce petit jeu de sympathie est désormais désuet. Son caractère de merde, pour sûr, je sais le toléré. Ce qui me rend soudainement si craintif, c’est le fait de savoir que ma couverture avec mademoiselle Hadler peut être si facilement tachée. Je ne suis pas là pour effrayer qui que ce soit. Je ne suis pas là non plus pour venir en découdre avec cette harpie au caractère bien trempée. Je veux simplement m’assurer que mes engagements avec la sorcière sans pouvoir sont toujours respectés et entendus. En épargnant la vie à cette dernière, j’ai risqué beaucoup trop de chose et je veux m’assurer que ces risques valent la peine d’être pris. Croyez-le ou non mais dans cette histoire ; je ne suis pas le mauvais gars. Comment faire comprendre cette nuance alors que dans le caveau de ce bas-monde complètement déjanté ont doit briser des nez et rompre des nuques pour se faire comprendre ? Nous carburons à la violence et la méfiance… chose qui est très ironique, surtout en ce moment même !

- Je ne lui veux aucun mal. Mes intentions ne sont, certes, pas nobles mais je vous assure que c’est pour garantir la protection de mademoiselle Hadler. Amèrement, je déglutis, une boule de profonde amertume me noue les cordes vocales. Généralement, je n’aime démystifier mes dessins et mes intentions à l’égard d’une cible que j’ai malgré moi épargnée lors d’une nuit de cuisante faiblesse. Les Originels m’ont engagé pour éliminer un pion qu’ils croyaient être un fardeau et voué complètement inutile. Ils ont fait une grossière erreur. Cette sorcière qu’ils croyaient démunie, elle s’avère beaucoup plus importante et saurait un jour changé le cours de cette malheureuse histoire que nous sommes tous contraints à orchestrer. Ces Diables manient ces chaînes qui nous remuent mais très bientôt ce chapitre se bouleversera. Nous ne serons plus esclaves de ces vils prédateurs.

Sans en dévoiler plus, silencieux, surtout, sans méfiance, je me lève et me dirige vers la porte d’entrée. Laissant littéralement tomber ma garde, je fais dos à la copropriétaire, la main légèrement moulée contre la poignée de porte. Ce soir, je n’arriverai à rien… pas tant que l’ange gardien s’interposera dans mon chemin.

- Préviens Samantha que je suis passé la voir. Quant à toi, tâche d’être plus prudente la prochaine fois qu’un étranger se pointe le bout du museau sur le pas de ta porte.

Je souris et passe au travers de l’embrasure nouvellement créée.

- Bonne nuit et qui sait peut-être à très bientôt ?

© fiche & gif by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD)
song by lenka

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