FERMETURE DU FORUM ► Pour en savoir plus c'est ICI
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez
 

 Breathe again || Salem

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Ariana C. Vander
✤ Printemps : 33
✤ Messages : 5123
✤ Barge depuis : 16/01/2013
✤ Avatar : Candice Accola
✤ Crédits : Avatar & code signature & image - Par moi || Gif de profil par Mariephantomhive - Tumblr || La musique - Become the beast de Karliene
Breathe again || Salem 6210899_orig

✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

Relationship
→ citation:
relationships :
Ariana C. VanderJolie soubrette ; livreuse de cookies
Breathe again || Salem Empty
MessageSujet: Breathe again || Salem   Breathe again || Salem EmptyJeu 19 Sep - 8:02

Breathe again || Salem Tumblr_meo2kgtym91rcysi6o1_500
Salem & Ariana

- Breathe again -


Certaines situations exigent de nous que l'on donne le meilleur de nous-même. Certaines situations exigent de nous des sacrifices. Il y a des moments où l'on perd pieds. Des moments où la terreur nous entortille l'estomac au point où l'envie de vomir nous prend. Et malgré cela, la situation est telle que l'on doit réprimer cette envie. La situation était telle que je devais poursuivre ma route. Je devais donner le meilleur de moi-même, et même là, j'avais l'impression que ce n'était pas assez. Je ne savais pas ce qui m'attendait au bout du compte. Je ne savais pas non plus si je serais là à temps. Aucun tic tac régulier pour me rappeler avec exactitude le temps qui s’égrenait. Juste les battements affolant de mon coeur qui sonnait à mes oreilles. Mon palpitant semblait vouloir quitter sa cage thoracique. Il allait imploser et même ça, ça ne suffisait pas pour freiner ma course. Mes jambes me portaient mais c'était à se demander comment. Et malgré cette douleur qui me prenait tout le corps, je redoublais d'effort. Chaque goulée d'air n'était rien d'autres qu'un feu ardent qui me consumait de l'intérieur, manquant de me faire suffoquer. J'étais à bout de souffle et pourtant, je continuais encore.

Je ne savais pas où j'allais. Je ne savais pas si j'allais le trouver. Je ne savais rien. Je n'avais à ma disposition que mon instinct et les "prémonitions" aléatoires et nébuleuses d'une sorcière incapable de tenir correctement sa boutique de magie. Je me sentais désarmée face à cette incertitude et cette impuissance. Mais que faire d'autres?

Prospect Park... un endroit gigantesque. Chercher quelqu'un revenait à chercher une aiguille dans une meule de foin. Avec tout ces arbres, ces cours d'eau, ces étendues verdoyantes. Où étaient-ils donc passés? La lune, plaçait haut dans le ciel, me narguait de ses éclats. Astre lunaire, de son perchoir elle pouvait voir mais ne pipait mot. La garce. Si je n'avais pas été aussi pressée, je me serais arrêtée pour lui dire ma façon de penser... Si je n'avais pas été aussi pressée... L'envie de lui dire ces quatre vérités n'aurait plus lieu d'être. Et soudainement, cette douleur, plus vivace que les autres. Cette sensation horrible que l'on vous enfonce une barre de fer en plein ventre. Contrainte de m'arrêter, mes jambes avaient fini par céder sous mon poids. Mes genoux heurtèrent l'herbe humide alors que je respirais difficilement. Je ne devais pas faiblir, ce n'était pas le moment. Je ne devais pas laisser ma condition stupide d'humaine entraver mon chemin. Dents serrés, mes doigts agrippèrent fermement l'herbe. Faisant abstraction des points noirs qui dansaient juste sous mes yeux, j'entrepris de me redresser. Mon équilibre fut douteux pendant quelques secondes, mais j'étais debout. L'essentiel résidait en cela.

J'allais de nouveau me lancer dans cette course effrénée lorsqu'un bruit assourdissant déchira le silence. Un coup de feu. Mon sang se glaça à l'intérieur de mes veines, mon corps d'abord prit d'un soubresaut se paralysa. Le pire venait-il d'arriver? Si tel était le cas, jamais je ne pourrais me le pardonner. De nouveau cette peur insoutenable qui tiraille les entrailles au point de vous donner ce petit gout amer dans la bouche. De nouveau cette peur intense qui diffusa l'adrénaline nécessaire pour que mes jambes s'activent en direction du coup de feu.

Vite. Je devais faire vite. Je quittais ce terrain d'herbes soignés pour aller m'enfoncer dans la forêt. Par moment, mes pieds s'agrippaient à des racines, ou ils dérapaient sur de vieilles bûches ou autres joyeusetés du genre. Souvent, je manquais de me retrouver face contre terre mais je persistais. Mes efforts furent récompensées car enfin je pouvais apercevoir du mouvement. Enfin, je pouvais distinguer deux silhouettes, dont l'une détenant l'arme qui avait probablement servi tantôt....





Dernière édition par Ariana C. Vander le Dim 6 Oct - 12:12, édité 12 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
Breathe again || Salem Empty
MessageSujet: Re: Breathe again || Salem   Breathe again || Salem EmptyMar 15 Oct - 21:30




I was ruined by the world
But I blamed it on the Son



Dans ma vie, pour quatre raisons différentes, j’ai perdu connaissance. Certains racontent que j’ai grandement mérité ces occasions alors que d’autre prétendent que j’aurais facilement pu les éviter… le jugement étant largement mitigé, jamais je n’ai osé m’arrêter et méditer sur ce sujet.

Il n’avait que dix ans, environs. Il était jeune. Il ne connaissait de la vie que l’angoisse, l’horreur et le désespoir.

D’un seul coup de poing, j’aveugle son œillade carnassière, cette même paupière batifole qui devient, en une seconde à peine, aussi grosse qu’une balle. Je me déchire la chair des jointures, m’arrache les ongles, en m’acharnant ainsi à lui casser ces trois dents ensanglantées qu’il me recrache bêtement à la figure. Cette risible repartie m’indigne, exalté dans le fourreau de ma rage, les flammes pernicieuses de l’Enfer lui-même viennent alors allumer leurs cierges mortuaires dans la profondeur de mon sinistre regard. Pour rapidement en finir avec ce résidu de l’Humanité, je l’attrape d’une main par le col de la chemise, alors que de l'autre, je l'empoigne à la gorge. La mélodie apparaît alors dans le mutisme de la nuit. Une mélodie caverneuse dont je parviens presque à discerner les quelques notes visqueuses qui s’en échappent. Infernale symphonie que j’instrumente vigoureusement, lorsque la boîte crânienne est brutalement secouée contre le parterre limoneux et jonché de racines éventrant le sol. Avant le massacre, j’ai grossièrement inspecté les environs, m’assurant que cette désertique banlieue ne me réservait aucune mauvaise surprise et me voyant dans la même veine assez éloigné de la portée des Forces de l’Ordre.    

Les omoplates s’enfoncent et se brisent sous la peau, fragilisés par ce prompt coup de pied que je lui ai lancé dans le dos. La tempête s’abattant sur lui, terrassé, l’adversaire affaibli repose quasi inerte à mes pieds. J’agrippe une grosse branche d'arbre qui traîne là sur le sol. Le robuste bout de bois sifflant et lacérant prestement l’air lorsque je l’affale sur la carcasse abîmée. Je bats cet homme avec l’énergie obstinée des cuisiniers qui veulent attendrir un beefteack… En cet homme je ne vois d’ailleurs qu’un vulgaire bout de viande que je désespère de rendre purée de chair malodorante qui s’évasera bientôt dans le sol dépravé de cette terre déjà vaine et embaumée de misère.  

Il n’avait que dix ans, environs. Il était jeune. Il ne connaissait de la vie que l’angoisse, l’horreur et le désespoir.

- Pourquoi est-ce que tu protèges ce malade, Lee ?! Que je m’entends hurler à m’en vomir les poumons alors que je m’essouffle dans le zèle de ma funèbre besogne, brutalisant, sans aucune intermittence, cette frêle armature humaine qui est sur le point de se briser sous le déferlement de mes coups acharnés. Un gamin. Il a assassiné un pauvre gamin ! Comment oses-tu assumer et approuver son geste ?!

- Le Malin ! Ugh ! Il reposait dans les entr--ailles de ce gam…in… Salem ! Il… monstre… Il a déli--vré notre terre en évinçant… cette abomi--nation.

De l’acide. Sidéré par ces propos inouïs, ces quelques paroles giclées sur ma figure, comme de l’acide, elles me brûlent la chair et dissolvent mes traits de fer. Le marbre de mon visage se décompose dans un masque de désespoir et de consternation mêlée. Ma main, tremblotante, endolorie, engourdie, elle demeure mollement suspendue dans l’air, alors que ma paume et mes doigts crispés s’apaisent lentement, relâchant malgré-moi la branche d’arbre qui vient lourdement heurter le sol. Ma prise n’est plus. Ma poigne bétonnière, resserrant autrefois le cou de mon condamné, elle a rapidement quittée ce corps corrompu jusqu’à la moelle. Fou. Nous vivons dans un monde de fou. La colère qui nous anime est insensée. Cette rage meurtrière, depuis trop longtemps, nous la charrions dans nos veines. On se brise, on se détruit, pour nous sauver... nous sauver et nous venger. Cette guerre que nous livrons, ce n’est pas pour survivre… c’est pour se préserver de la destruction. Notre destruction. Tybalt, Lee, ces monstres sanguinaires, ils ne sont que l’infime pointe de l’iceberg. Ils ne sont que de vils serviteurs et victimes des maux de ce bas-monde. Moi, misérable bâtard, je donne raison à leur délire et monstruosité !

Répugné par l’horreur et l’immondice que j’ai moi-même esquissé sur ce corps défraîchi et labouré par les larmes pourpres, à grande foulées maladroites, je me recule, m’éloigne prestement de cette toile repoussante qui agonise sur le sol boueux.

Je vois alors la fragile carcasse se retourner et se relever de contre terre, avec cette énergie que je n'aie point suspectée. Par delà le sang laquant ses lèvres boursoufflées, j’aperçois sa lignée de dents blanches qui se dévoilent dans l’accroissement de son sourire malsain et carnassier. Ses yeux, enflés et embrunis par les ecchymoses, me considèrent avec cette  haine qui me délivre un mauvais augure. Le mortel décrépit s’élance sur moi. L’attaque est soudaine, je n’aie pas l’occasion de l’esquiver… De ses poings compactés, il me poche les deux yeux, me casse deux dents, me déboîte les cartilages du nez et… avec la même branche d'arbre... me broie et ou me fêle deux côtes. Je m’écroule et m’enlise dans cet abîme de souffrances, voyant les murs de la réalité disparaître et exploser tout autour de moi.  Pendant que la tempête se déchaîne et déferle sur moi, le corps brisé  dans ces éclaires de châtiment qui me broie tous les os, je m’écroule dans la boue. Aux pieds de mon ennemi, je suis désormais recroquevillé, la face contre la terre, fin prêts à l'embrasser, à m’y noyer, pour me protéger de cette fureur de plus en plus présente et oppressante. Mon corps s’enlise dans les ténèbres et mes déboires se taisent alors. Je ne peux comprendre ce qui s’est passé. Je ne peux comprendre cette sensation. Cette sensation de me sentir si vivant alors qu’en un simple coup de tonnerre… ma vie elle-même s’emble s’être diluée dans la rigidité de l’Éternel.

Dans ma vie, pour quatre raisons différentes, j’ai perdu connaissance. Certains racontent que j’ai grandement mérité ces occasions alors que d’autre prétendent que j’aurais facilement pu les éviter… le jugement étant largement mitigé, jamais je n’ai osé m’arrêter et méditer sur ce sujet.

Il n’avait que dix ans, environs. Il était jeune. Il ne connaissait de la vie que l’angoisse, l’horreur et le désespoir…

Alors que les ténèbres m’enveloppent dans le manteau mortuaire, telle est l’ultime songe qui me traverse l’esprit…

© fiche by disturbed (alias moua et c'est pas touche xD) & gif by tumblr
song by WE AS HUMAN feat. Lacey Sturm

Revenir en haut Aller en bas
Ariana C. Vander
✤ Printemps : 33
✤ Messages : 5123
✤ Barge depuis : 16/01/2013
✤ Avatar : Candice Accola
✤ Crédits : Avatar & code signature & image - Par moi || Gif de profil par Mariephantomhive - Tumblr || La musique - Become the beast de Karliene
Breathe again || Salem 6210899_orig

✤ Âge personnage : 25 ans
✤ Humeur : Taquine.
✤ Profession : Elle s'occupe du trafic du sang d'Alaric... et de bien d'autres choses. Besoin de passer un marché tordu mais qui lui rapportera de l'argent et des poches de sangs? Adressez-vous à Ariana.
✤ Philosophie : Si tu veux que les choses soient bien faites... Ne les confies surtout pas à Orphéo.
✤ Localisation : Dans les recoins sombres de Salem.
✤ Pouvoirs : Guérison instantanée. Cinq sens développée. Force, rapidité et agilité. Capacité de se changer en louve noire. Bref... c'est une sexy lycanthrope!

Relationship
→ citation:
relationships :
Ariana C. VanderJolie soubrette ; livreuse de cookies
Breathe again || Salem Empty
MessageSujet: Re: Breathe again || Salem   Breathe again || Salem EmptySam 9 Nov - 22:18

Breathe again || Salem Tumblr_meo2kgtym91rcysi6o1_500
Salem & Ariana

- Breathe again -


L'horreur venait de frapper à ma porte. Un coup assourdissant. Arme de destruction massive. L'horreur venait de frapper à ma porte. Un coup redoutable. Arme ultime réduisant à néant mon âme disloquée. Que l'apocalypse accable la ville de son terrible fléau. Que la terre s'écroule sous nos pieds. Que le ciel s'effondre sur nos têtes. Rien. Rien n'avait plus d'importance. L'horreur venait de frapper à ma porte... et rien ne pouvait égaler ce que j'avais sous les yeux.

D'abord le dénie. Je ne voulais pas y croire. Je ne pouvais pas y croire. Ce que je voyais ne pouvait pas être réel. Ce que je vivais ne pouvait être réel. La douleur qui tiraillait chacun de mes muscles ne pouvait être qu'illusoire. Un cauchemar dont je n'allais pas tarder à me réveiller. Et pourtant... je savais. Je savais que tout ça était bien réel. Et pourtant.... Et pourtant c'était bien son corps que je voyais là, ainsi, étalé sur les feuilles mortes. C'était bien son corps que je voyais éclairé par les éclats argentés de la lune. C'était bien son sang que je voyais se répandre tel un ruisseau épais, nourrissant la terre. L'horreur venait de frapper à ma porte... Et rien ne pouvait égaler ce que j'avais sous les yeux.

Une boule énorme m'obstruait la gorge, m'empêchant de respirer convenablement. Je tentais d'inspirer mais le poids du désespoir m'accablait. J'ouvrais la bouche essayant d'aspirer de l'air mais tout ce que je parvenais à faire, c'était de suffoquer. Je m'étouffais avec ma culpabilité. L'inconnu tourna son visage austère et ravagé de coup en ma direction. J'étais repérée et je n'en avais rien à faire. Qu'il me tire dessus. Qu'il mette donc fin à cette douleur qui labourait mon coeur. Qu'il mette fin à cette douleur intenable qui me donnait l'impression d'être déjà morte. Un sourire dénué de sens étira ses lèvres en une grimace et son attention se reporta de nouveau sur Salem. M'ignorant de façon délibérée, je voyais son bras se tendre de nouveau en direction de ma boule de poils.

L'horreur allait de nouveau frapper à ma porte... mais cette fois, il était hors de question que je la laisse entrer. Le doute. La peur. Mais il y avait aussi cette rage. Cette haine intense qui envahissait mon être. Deux sentiments puissants et dévastateur qui guidèrent mes actions. Deux sentiments puissants et dévastateurs qui me manipulaient telle une marionnette. La vision brouillée de larmes amer, je fonçais tête baissée en direction de ce meurtrier. La vision brouillée de larmes amer, je sautais sur cet inconnu. Un nouveau coup de feu retentit et je priais pour que cette balle n'ai pas atteinte Salem. Nos deux corps s'écroulèrent sur le tapis de feuilles et je sentis rapidement un choc violent rentrer en collision avec ma mâchoire. C'était vif et fulgurant. Un gout de rouille envahissait aussitôt ma bouche qui se remplissait d'un liquide chaud et épais alors que mon cerveau se remettait doucement de ce coup. L'inconnu tenta de me pousser sur le côté, mais au lieu de ça, je l'attrapais par les oreilles et fracassa avec force mon front contre le sien. J'avais déjà vu ça, une fois. Terrible erreur. Un cri de douleur franchit mes lèvres. C'était comme si on venait d'ouvrir ma boîte crânienne pour frapper à coup de marteau. L'avantages étant que nous étions comme deux cons à souffrir. Lui ayant déjà reçu au préalable une bonne déculottée par Salem, il semblait d'autant plus sensible à cette offensive désespérée de ma part.

Vivace mais titubante, je me redressais et attrapa l'arme qu'il avait part chance laissé tomber lors de notre chute. Je ne m'étais jamais servie de ce genre de chose et j'avais l'impression de détenir une bombe entre les mains. Me tournant vers lui, je brandissais le canon en sa direction. La haine. La rage. Deux sentiments dévastateurs qui grondaient dans mon être éparpillée en mille morceau. La haine. La rage... La vengeance. Tremblante, mon index effleurait la gâchette, flirtant avec la mort. Tremblante, je voyais l'inconnu se redresser. Tremblante, mon index allait appuyer sur la gâchette lorsque j'entendis un petit ronflement. C'était léger mais suffisament pour que je comprenne une chose. Ce n'était ni moi. Ni l'homme que je prenais en jout. Alors ... C'était Salem.

Dans cette tumulte de sentiments contradictoire et dévastateur, je sentais un certain soulagement soulever ma cage thoracique en un soupir. Salem respirait. Salem était toujours vivant. Pour autant... ça n'excusait en rien ce qui c'était passé. Pour autant, je ne pouvais laisser cet homme s'échapper. Car le laisser partir, c'était prendre le risque qu'il recommence. Car le laisser s'échapper, c'était prendre le risque qu'il s'en prenne de nouveau à Salem.

Tremblante, mon index venait d'appuyer sur la détente. Le recul me fit tituber en arrière et je tombis lourdement sur les fesses. Mes jambes ne supportaient plus mon corps... Mes jambes ne supportaient plus le poids écrassant de la culpabilité.

J'étais devenue une tueuse. J'étais devenue un monstre.

Pourtant, si c'était à refaire... Je le referais.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
InvitéInvité
Breathe again || Salem Empty
MessageSujet: Re: Breathe again || Salem   Breathe again || Salem EmptySam 9 Nov - 22:26

The end
sujet terminé et verrouillé.
Et c'est une histoire à suivre !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Breathe again || Salem Empty
MessageSujet: Re: Breathe again || Salem   Breathe again || Salem Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Breathe again || Salem
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» You had a bad day || Pv Salem
» This war is ours. ₪ Shawn & Salem.
» Intruder. [PV Salem]
» Au détour d'une ruelle (salem)
» BRAN&BRISEIS ∞ « Salem, here we are ! »

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
You ain't born typical :: CORBEILLE :: Children Of cain :: Corbeille RPG-