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 ❝ go to hell, for heavens sake. ❞ - DAMIEM

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MessageSujet: ❝ go to hell, for heavens sake. ❞ - DAMIEM   ❝ go to hell, for heavens sake. ❞ - DAMIEM EmptyMer 21 Aoû - 2:44




Don’t knock on death’s door
Hit the doorbell and run. (He hates that =D)

Son visage d’ange attise cette petite lueur désireuse au cœur de son regard vicieux et brillant de flamme s’ondulant telles de vicieuses succubes. Il a posé ses mains dégueulasses sur sa douce peau ivoirine, son corps mirifique se berçant comme un cygne sous l’emprise perfide de ces doigts rugueux qui effleurent sa chair cireuse et lustrée tel de l’huile. Poupée de cire. Poupée de glace. Ton illusion est irréprochable et ta réelle déliquescence se dérobe par-delà ce manteau de charme qui t’enveloppe. Poupée de cire. Poupée de glace. Pourquoi es-tu devenue si défraichie ? Poupée de cire. Poupée de glace. Qui est donc l’être vil qui t’as abandonné dans cette alcôve sinistre et malsaine ?! Sa langue de vipère a glissé sur ses lèvres pulpeuses, savourant pleinement l’arôme délectable de ce fruit défendu. De sa poigne belliciste et passionnée, il a envasé ses mèches ondulées et chatoyantes telles des cristaux vermeilles dans le cœur de sa paume ardente, emprise bétonnière, humant le doux parfum de sa chevelure couleur feu et la rendant marionnette de ses fantasmes les plus insalubres et ignobles. Il a osé se fondre en elle. Carissa. Humaine armature lactescente aux longs cheveux roux, tes courbes enjôleuses et volumineuses emmitouflées dans ce haillon trop court qui laisse entrevoir la beauté de ta chair, enfilant ces brodequins de velours qui te brisent les chevilles et engourdies tes pieds fragilisés.

Poupée de cire. Poupée de glace.
Pourquoi es-tu devenue si défraichie ?
Poupée de cire. Poupée de glace.
Qui est donc l’être vil qui t’as abandonné dans cette alcôve sinistre et malsaine ?!  

Escortée par ton lutin parricide qui s’accroche à ton bras livide tel un pantin, tu t’en es allée, gueuse malheureuse, vers cette chambre embaumée de richesse où suinte sur les murs, Luxure et Insanité.

La chope de bière, tenue par ma main bouillante et moite, est réduite en fragments clairsemés, les cristaux de verres éclatés s’enlisant dans ma peau avec affliction et perfidie. Légèrement, mes paupières se plissent, remuant avec vigueur mes doigts mutilés par ces minces lésions vermeilles qui laissent déchoir sur le textile usé de mon jean délavé et troué quelques larmes de sang. La jalousie et la rage sinuent dans mes veines, rendant indolores ces blessures fraîchement taillées dans ma chair.

- Monsieur O’Malley, quelque chose vous tourmente ?

Cette voix, à la tonalité céleste et vaporeuse, ne me retire guère de cet enfer incandescent où j’y suis si violemment tombé. La réalité est vaine, asservie à mes songes tonitruants qui me lacèrent entre tombeau et abîme. Ma douleur est sourde. Mon âme devient froide. Mon cœur explose, ses lambeaux sanguinolents serpentent et pilonnent entre mes côtes. À l’intérieur de moi, tout s’enflamme.

- Monsieur O’Malley ?

Cette voix… cette fichue voix qui persiste à vouloir se faire entendre et qui me saigne les oreilles !  Mes grands yeux céruléen dérivent vaguement sur cette source amère, le clignement assassin que j’accorde à l’insolant est suffisamment révélateur pour que celui-ci ne se taise et ne retourne à ses flûtes de champagne qu’il astique désormais nerveusement. Taciturne, je bondis de mon siège de velours, me ruant d’une dégaine presque céleste vers ses marches en chêne me séparant de l’étage supérieur que je gravis rapidement. Claustré dans ce long couloir où s’entasse la ritournelle des gémissements et le martèlement endiablé des lits en baldaquin que l’on maltraite à grand coup de rein, je vogue au travers de la débauche, voyant les portes d’acajou soigneusement refermées défiler doucement dans le recoin de mon œil absent et fulminant.  

Poupée de cire. Poupée de glace.
Ton corps de rêve brille divinement sous le clair-obscur doré de cette faible bougie parfumée qui danse dans le creux de son vase cristallin.  
Poupée de cire. Poupée de glace.
Tu te dévoile, sans aucun ornement, brodée de perle, de diamant, bijoux coûteux… tu te sens fière et valorisée devant ces grands yeux sombres et avides qui de dévorent et te désirent. D’un mouvement svelte et langoureux, tu déploie ta carcasse sur le lit, laisse glisser tes fins doigts manucurés sur le drap de soie alors que le serpent, vil, vorace, se langui de sinuer sa chair glaciale sur ta peau laiteuse. Et vos deux corps s’entremêlent et se fondent l’un dans l’autre…


Chaque pas que j’accomplis resserre que davantage mes muscles et tendons, voyant naître dans le tréfonds de mon esprit détraqué des images obscènes qui repassent en boucle et qui me rend Martyr d’une brûlure sulfureuse qui me distord littéralement le cerveau. J’ai envie de vomir.

- Monsieur O’Malley ! Monsieur O’Malley ! L’étage n’est accessible seulement que si vous êtes accompagné par une femme !  Monsieur O’Malley, vous ne pouvez pas monter ici !

Cette voix… elle me pourchasse… elle me hante.
Une main, timide, craintive, prend le risque de venir prendre appuie sur mon épaule massive, les doigts crochus et robustes se resserrant sur mon bras, pour enceindre les mauvais augures vers la sérénité. Enclin à perdre légèrement patience, j’accélère la cadence de mes pas, le bozo astiqueur de flûtes de champagne s’engluant à moi comme de la merde encastrée sur ma semelle de chaussure.

- Descendre---Vous---AaaaAAaaah--Ugh !

Et toc même pas drôle. Le gus s’écroule comme une brique sur le sol, son bout de nez en trompette explosant telle une tomate trop mure lorsque l’encoignure de mon coude décide si jovialement d’aller lui passer le bonjour. Je reprends ma folle et preste déambulation, délaissant derrière-moi Lamentation et Bozo qui repose quasi KO sur les carrelages du sol.  Ma divagation s’éternise et s’estompe qu’une fois arrivé au salut d’une porte close et bien évidemment verrouillée.  Mmm. La semelle caoutchouteuse de ma boot de cuir fouette prestement l’air, la plante de mon pied s’abattant et s’écrasant violemment sur la façade polie de la porte d’acajou qui s’ouvre à grande volée et fracas tumultueux. Je ne perds pas de temps à m’engouffrer dans l’abysse, le feu ravageur embrasant mon estomac s’étale que davantage, incendiant mes boyaux par le lèchement insidieux de ces brûlures me nouant les tripes avec brutalité. Les aléas de ma rage irréfutable se torsadant douloureusement lorsque les grands yeux émeraude se posent avec incrédulité et effroi mêlé sur ma figure crispée dans un masque exalté et disons-le… très inquiétant.  

Poupée de cire. Poupée de glace.
Ton corps de rêve brille divinement sous le clair-obscur doré de cette faible bougie parfumée qui danse dans le creux de son vase cristallin.  
Poupée de cire. Poupée de glace.
Tu te dévoile, sans aucun ornement, brodée de perle, de diamant, bijoux coûteux… tu te sens fière et valorisée devant ces grands yeux sombres et avides qui de dévorent et te désirent. D’un mouvement svelte et langoureux, tu déploie ta carcasse sur le lit, laisse glisser tes fins doigts manucurés sur le drap de soie alors que le serpent, vil, vorace, se langui de sinuer sa chair glaciale sur ta peau laiteuse. Et vos deux corps s’entremêlent et se fondent l’un dans l’autre…

Vérité cruelle qui se pétrifie alors dans le givre de l’éternel.

- Bordel ! Qui c’est celui-là ?!

L’homme, muni de sa tenue d’Adam, cherche à tâtons un objet susceptible de receler son entrejambe… un coussin, pas plus gros que ma main, est l’office de sa convoitise désespérée.

- Salem ?!

Sa voix, douce, malgré le trémolo de stupéfaction obstruant sa gorge, résonne encore entre mes oreilles. Affolée, elle se glisse sous les couvertures alors que moi je me rue déjà sur le lit… happant au passage la frêle cheville de l’homme que j’encourage à rouler hors du lit, charriant son corps squelettique avec hargne et peu de ménagement. Une série de baragouin explose dans la chambre et moi je tire toujours sur ma prise, l’échine de la raclure faisant… vigoureusement ?... connaissance avec le parquet de bois.

- SALEM ! QU’EST-CE QUE---TU ES FOU, ARRÊTE ! SAL---…

Sal…em ? Sal… aud ? Sal…e bâtard ? Tant de possibilité se déploient aux avant de cette phrase inachevée. Et par malheur je n’entendrai jamais le dénouement, puisque que mon doigt légèrement dressé sur mes lèvres et le canon de mon flingue soudainement braqué sur le petit coussin implorent désespérément silence dans l’assaut sulfureux de cette pénitence.

Je suis agenouillé… littéralement… sur la carcasse de l’homme en tenue d’Adam, l’un de mes genoux lourdement déposé dans la face de ce dernier alors que le second est creusement niché sur son abdomen, ma main armée de mon Beretta méticuleusement portée vers l’entrejambe du pauvre condamné.

- Prononce une seule parole, Carissa, une seule… Et le Diable m’en sera témoin, je castrerai cet homme sous tes yeux !

Ma voix, rauque, bestiale, elle semble ressurgir des profondeurs de l’abysse alors que mes yeux exorbités glissent doucement sur la figure de porcelaine.  

Poupée de cire. Poupée de glace.
Pourquoi es-tu devenue si défraichie ?
Poupée de cire. Poupée de glace.
Qui est donc l’être vil qui t’as abandonné dans cette alcôve sinistre et malsaine ?!

Foutre le bordel dans un bordel…
Fuck, j’suis encore plus fou que je ne le pensais !

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Dernière édition par Salem L. O'Malley le Lun 30 Déc - 18:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ❝ go to hell, for heavens sake. ❞ - DAMIEM   ❝ go to hell, for heavens sake. ❞ - DAMIEM EmptyLun 26 Aoû - 16:46

Poupée de cire. Poupée de glace. Pourquoi es-tu si ...disloquée ? Ton corps de rêve n'est plus que charpie, qu'un tas de chairs sanglantes, constellant d'une mort écarlate le coloris opalescent qui tapisse le sol sous mes pieds. Poupée de cire. Poupée de glace. Dis-moi, aurais-tu provoquer ce misérable imbécile ? Sotte petite catin de mon cœur... de pierre... je jure de te venger. Non. Plutôt de ME venger. Toi ? Non, toi j'en ai rien à branler, en vérité. Alors dis-moi, par quoi devrais-je débuter ? Devrais-je lui arracher le globe oculaire de l'orbite et l'écraser sous mon pied ? Lui trancher la verge et lui enfoncer profondément dans la gorge afin de l'humilier ? Ou... l'ouvrir comme un petit lapin et l'évider de ses viscères pour le faire couiner ?

La porte du sous-sol se referma sur ses gonds, laissant derrière elle le petit monde de luxure poursuivre ses soupirs d'ivresse. Si là-haut l'ambiance libertine était pour beaucoup d'hommes une représentation du paradis sur terre, ici, en bas, dans le sous-sol enténébré du Scarlet Lust, quelqu'un allait indéniablement se dépeindre un portrait de ce à quoi pouvait ressembler l'enfer. Il était fort dommage pour lui puisque l'Originel n'était pas enclin à se pourvoir de compassion ce soir. En vérité, il était d'humeur assassine, prêt à charcuter le premier crétin se pointant sur sa trajectoire. Sentant sans doute la tempête gronder, aucun n'osa s'interposer entre lui et la pièce du fond. D'un simple regard et d'un mouvement de tête, il ordonna à Gabriel - l'un de ses hommes de main de nature lycanthrope - de faire le guet près de la porte. Par habitude, l'homme d'une forte charpente approuva sans un mot et prit place aux pieds des escaliers. D'un pas chargé de mépris, Damian traversa la première pièce, contournant croix Saint-André, coffre de sex toys pour fétichistes, longeant un mur sur lequel étaient exposés cravaches et fouets pour les plus fougueux sadomasochistes, pour enfin franchir le seuil de la seconde pièce. Il s'immobilisa un instant, prospectant la pièce d'un bref regard circulaire de ce qui servait de salle de tortures. Oh non, cette pièce n'était pas libre d'accès aux clients. Cette salle servait à régler les comptes avec tous ces êtres orduriers qui n'avaient vraiment rien à faire d'autre que de venir FOUTRE LA MERDE DANS SES AFFAIRES !

'' Maître hum... voici monsieur Hawkins... le démembreur en question... la pauvre Nicole, c'est... ''
« NICOLE ?!! MAIS J'EN AI RIEN À FOUTRE DE NICOLE !! SALES PETITS BÂTARDS INCOMPÉTENTS ! VOUS ÊTES TOUS VIRÉS ! »
- Pour dé vré ?!! Oh puta, yé croit qué cé la plou bélle journée dé ma vie ! Est-cé qué yé peut fére mé valises dé souite ?! Yé soui tout émousquité, yé crois qué yé vé... mé pisser dessou !
« Pas toi, crétin ! », siffla l'Originel à l'intention de l'Espagnol, qui prit aussitôt une mine renfrognée pour ensuite se faire oublier en s'éloignant vers l'un des coins les plus sombres de l'endroit.

Le visage de Damian s'inclina vers le bas, ignorant un court moment la présence des deux molosses debout devant lui... monsieur Hawkins... était désormais couper en morceaux et formait un joli amas de membres sanguinolents sur le sol...

« ... je me suis déplacé jusqu'ici... pour rien ? Je ne vous avais pas demandé de le garder vivant ? C'est quoi ? Hmmm ? Vous voulez que je fasse quoi avec... UN PUTAIN DE MORT EN MORCEAUX ?!! Vous croyez qu'il répondra à mes questions dans cet état ?!!! Imbéciles ! Sortez-moi ça d'ici ! »

Dommage, il aurait bien aimé le scalper...

« Bande de psychopathes... comment peut-on mutiler un homme aussi rapidement... c'est horrible, vraiment ... »

... et peut-être aurait-il prit le temps de lui fracturer tous les os du corps, un par un...

« Vous n'avez pas de cœur... »

Ils n'avaient pas de cœur... ils auraient pu lui laisser la chance de faire gicler son sang lui-même. Après tout, Nicole était SA pute. Il aurait bien aimé l'entendre s'égosiller comme une femelle, le voir se tordre de douleur, l'entendre supplier, agoniser, éjaculer du sang par chaque orifice possible et inimaginable ...

« Je suis dégoûté par votre... barbarie... c'est consternant... »

... pfff... du vrai gâchis... ils n'avaient vraiment aucun talent pour la torture. Ils avaient fait trop rapide, sans profiter de chaque instant. La mutilation, c'était intéressant... lorsqu'elle était pratiquée très très très lentement... c'est lors de moments comme celui-ci qu'il se prenait de nostalgie pour les temps moyenâgeux. Le supplice du Knout ! Le Knout était un fouet constitué d'un morceau de cuir fort épais, possédant deux ou trois pieds de longueur, taillé de forme carrée afin que ses côtés soient acérés. Le tout était relié à un long manche de bois. Les bourreaux appliquaient des coups sur le dos avec tant d'adresse qu'il n'y avait jamais deux coups au même endroit... chaque coup arrachait un morceau de chair... moui... c'était un temps mémorable. Beaucoup mieux qu'aujourd'hui, où tout était bâclé !

- Maître, ne vous inquiétez pas. Nous allons tout nettoyer et rapidement !
« ... J'aimerais avoir un Knout... on a un Knout ici ? »
- Un... quoi ?
« Un... tsss laisse tomber, abruti...», grommela l'Originel, sortant de la pièce, étant déjà suffisamment exaspéré par leur présence.

Visiblement, il allait devoir se trouver des hommes de main plus efficace... et moins attardés ! Fulminant intérieurement, il se dirigea à grands pas vers les escaliers lorsque la porte du haut s'ouvrit à la volée, laissant apparaître un jeune homme essoufflé, son visage émacié suintant de perles humides.

'' Nous avons un problème au premier ! Un fou armé menace de flinguer les couilles d'un client ! ''
« Ah bon... tu sais si on a un Knout quelque part ? »
'' Un quoi ?!! ''
« UN KNOUT, BORDEL DE MERDE !!! PERSONNE NE SAIT CE QU'EST UN PUTAIN DE KNOUT DANS CETTE BARAQUE ?!!!....Décidément, vous êtes vraiment tous attardés !.... Fais évacuer la place. Je ne veux pas d'incidents. J'ai besoin de toutes mes filles et j'aimerais bien garder intacte le reste des clients... Je n'arrive pas à le croire... on est vraiment dans un monde de dingues ! », s'exclama celui... qui désirait posséder un Knout dans sa salle de tortures, peu importe à quel prix...


***


C'est pourvu d'une démarche calme ainsi qu'une cigarette de coincée entre ses lèvres qu'il franchit le seuil de la chambre numéro dix. Cette fameuse chambre où un écervelé braquait le canon de son révolver entre les jambes de monsieur... monsieur ? Monsieur-on-s'en-moque-royalement. Lentement, il appuya une épaule contre l'embrasure de la porte et prit le temps d'allumer sa cigarette. Une fois son zippo rangé à l'intérieur de son veston, il expira une volute de fumée et posa son regard acéré sur le visage de l'intrus... ensuite sur la catin qui ne cessait de brailler, les yeux exorbités par la panique, dévisageant à tour de rôle son... amant ? Petit ami ? Le prince de la gâchette ? Aucune idée... et lui-même.

- Monsieur Mortrid... , finit-elle par bredouiller, soudain consciente que le tas d'emmerdes venait de prendre une ampleur considérable à son arrivée.

« Non, ma jolie pute... pour toi, ce sera uniquement monsieur Mort... mais je vais laisser le sort de ton avenir entre les mains de Billy The Kid ici présent... », dit-il, laissant alors ses yeux dévier vers l'homme en question.

Il se redressa un peu, contourna les deux hommes... et alla s'assoir sur la bordure du matelas, à proximité de Carissa. Celle-ci se raidit d'appréhension, lançant un regard alarmé vers the magnificent Billy, ce qui provoqua un rire railleur chez l'Originel.

« Je vous trouve vraiment à croquer tous les deux. C'est vrai, je vous assure ! Vous faites un couple charmant, si l'on exclus la tension entre vous, naturellement... alors... Billy... faute de savoir ton vrai nom, tu m'excuseras...je vais t'offrir la chance de te sortir de cette situation dans laquelle tu t'es volontairement embourbé jusqu'à la moelle... tu m'expliques la raison de ta présence, disons, chaotique au sein de MON établissement... ne m'épargnant pas les détails... et ensuite, selon mon humeur et ma compréhension de ta petite histoire, je tente de remédier au problème. Mais si, allons ! Même si je suis un Originel et qu'on ne m'apprécie pas vraiment, je t'assure que je peux être accommodant... lorsque j'en ai envie, évidemment. Alors à ta place, j'essaierais de ne pas bousiller cette chance offerte sur un plateau de t'en sortir... disons un peu moins amoché que prévu...», dit-il, haussant un sourcil.

- Et moi ?!! Vous avez pensé à moi, merde ?!! Cet taré va me dégommer ma queue !
« Toi... tu fermes ta gueule... ou je demande à Billy de se faire plaisir en appuyant sur la détente. Ou je le fais moi-même... et si je le fais moi-même, ça risque d'être très pénible... j'aime bien prendre mon temps... »

Un sourire sardonique prit forme sur ses lèvres tandis que ses prunelles se mirent à chatoyer malicieusement. Ils allaient sans aucun doute mourir tous les trois, moui... les massacrer lui calmerait un peu les nerfs. C'était très thérapeutique... encore mieux que du yoga.




Dernière édition par Damian A. Mortrid le Mar 8 Avr - 4:27, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: ❝ go to hell, for heavens sake. ❞ - DAMIEM   ❝ go to hell, for heavens sake. ❞ - DAMIEM EmptyMar 17 Sep - 22:55




Don’t knock on death’s door
Hit the doorbell and run. (He hates that =D)

Immédiatement ma raison s’envole. Comme le piteux soleil de ces mornes journées qui autrefois me réchauffait le cœur, maintenant calfeutré dans l’ébène de l’oubli, le silence et les ténèbres de la nuit s’installent en moi. Voilà un sombre et lugubre manteau contre lequel je me blottis, pour en vain échapper à ma frayeur. Enfant des Ombres qui recherche désespérément l’étreinte salvatrice d’une présence bienveillante qui saurait enfin apaiser un cœur trop affolé qui gémit la souffrance et saigne sa pénitence. Larmes de sangs… que je sens sinuer entre mes côtes et suinter sur les fibres de mes vieux os qui se lamentent. Pulsation cardiaque résonnant son assourdissant tambour entre mes tempes, je ne supporte plus cette monstrueuse complainte. En moi repose le fœtus dérisoire d’un amour qui ne représente plus aucun espoir. En mes entrailles tiraillées par ce mal qui me ronge, j’ai charrié cette défunte histoire dont je semble être le seul à véritablement y croire. Je ne sais plus distinguer les brûlants étés et les froids hivers, mon corps, ma chair, mon cœur, ma tête, tous insensibles aux maux de l’univers, simplement enivrés de paresse et de détresse, rêvant qu’un jour enfin je la retrouverai… rêvant qu’un jour enfin elle me reviendra. Temps perdu. Temps gâché. Vie qui ne possède plus de raison. Vie où j’ai inévitablement perdu toute ma raison. L’aimer. La haïr. La supplier. La regretter. La réclamer. L’oublier. L’aimer plus fort… l’aimer trop fort. L’aimer de la mauvaise manière. Essayer de l’aimer de la bonne manière. Cercle vicieux. Valse chaotique. Nos pas désarticulés s’entremêlent, s’entassent, on danse sans aucune cadence, nous trébuchons alors… je suis le blâme… je suis la raison… je suis la cause de ces deux cœurs noircit qui se meurent et se façonnent de ces viles ecchymoses. Elle est le coup de poignard. Je suis le bûcheron misérable qui a abattu sa hache acérée sur ce tronc fragilisé, éclatant un cœur déjà trop en pleur et en peur. Trop orgueilleux pour la laisser s’en aller ? Trop prisonnier pour que je refuse de la libérer ? Esclave, je l’entraîne dans mon asservissement ? Détenus d’un amour malsain qui nous épie et manie ces chaînes remuant nos corps magnétisés.  Quand Diable serons-nous vains ? Quand Diable est-ce que tout ceci prendra fin ? Tant de questions… trop peu de réponse. Carissa. Douce et belle Carissa… ce jeu barbare et burlesque… quand Diable doit-il finir ? Je n’en peux plus. Ce que je suis devenu, ça n’est qu’un amas de chair qui se transforme en lambeaux, séquestré dans cet étau de fer qui ne cesse de se resserrer sur mon corps défraichi que tu vois décru à ta révérence. Mon propre sang se mélange à celui des autres, formant sur les pavés de cette ville pourrie, une bouillie infecte que seuls les démons de la nuit savoureront l’amertume de son goût. Une tache parmi tant d’autre et toi… ma douce et belle Carissa… tu semble être à ce point si indifférente ?

Ma paume, bouillante et moite, elle se resserre fébrilement contre le manche de mon flingue. Enivré dans le fourreau de ma colère, mon bras, aux muscles tendus telles les cordes d’un piano, s’étire que davantage sur ma mire,  brandissant la mort dans la menace et le prolongement de mon mouvement. La cime noire et reluisante de mon arme s’enlise plus creux encore dans la rembourre du petit coussin que l’homme tourmenté parvient de retenir entre ses mains tremblotantes. De ses lèvres crispées, je crois entendre un imperceptible trémolo d’anxiété s’échapper depuis le creux de sa gorge obstruée par une gigantesque boule de frayeur. Plus j’instaure de la pression sur son entre-jambe, plus ce dernier propulse ses séries de hoquets étouffés. C’est magique et tellement tout plein de charme ! Il ose hisser ses grands yeux brillants et suppliants vers mes azurs aux œillades funestes et acérées. Le miroir de nos âmes fusionné l’un dans l’autre, le condamné acquiesce avec angoisse à sa pénitence et ses paupières se ferment alors, se résignant ainsi d’espérer de moi une quelconque sympathie. L’air sortis d’une tourmente, j’ai immergé dans cette alcôve embaumée de perdition en n’aillant qu’un seul achèvement en tête ; en découdre avec le pervers qui a fait l’inaccordable erreur de partager sa viande sordide avec la chair déjà suffisamment abîmée de Carissa.

Poupée de cire. Poupée de glace.
Pourquoi es-tu devenue si défraichie ?
Poupée de cire. Poupée de glace.
Voilà apparaître l’être vil qui t’as abandonné dans cette alcôve sinistre et malsaine ?!

Du coin de l’œil, dans le cadre de porte, je vois se calfeutrer le mirage lugubre et flegmatique. Cigarette entre les lèvres, il divague dans l’antre de ce funèbre sarcophage. Sa voix, limpide et cristalline, flotte dans l’atmosphère, pour lentement venir trouver refuge entre mes oreilles. Un sourire s’esquisse faiblement sur mes lèvres, une moue ironique qui ne transpire aucune émotion. Même si l’intimidante présence de l’hôte s’est également jointe à la parade, moi, je ne semble pas m’en méduser pour autant. Le ciel pourrait bien me tomber sur la tête, que moi je m’en contrefoutrais royalement. Je ne suis pas là pour semer la zizanie… pas complètement en tout cas. Je veux simplement reconquérir ce qui m’appartient. Je veux simplement envahir ce grand trou qui s’est douloureusement creusé dans le creux de mon nid thoracique. Voir jusqu’à n’en plus y croire. Voir jusqu’à n’en plus rien percevoir. Je suis une vraie statue de bronze. Je ne bouge pas. Je ne cille pas. Toujours confortablement agenouillé sur la frêle  carcasse, j’entends ce que l’autre me propose mais je suis très loin de l’écouter. Ce dernier cherche à me leurrer en me fourrant dans la gueule une négociation qu’il espère, pour la santé de son foutu manoir, que j’avalerai docilement… La moralité de ce monde de fou a grandement prouvé qu’un pacte entre un Originel et un Lycan ; ça n’est rien d’autre qu’une utopie. Traduction : Monsieur Mortrid peut joyeusement aller se faire foutre. Embourbé dans ce calvaire, je ne suis pas mieux que mort. Je le sais très bien.

- C’est une longue histoire qui raconte l’épopée et les ébats amoureux d’une salope. C’est la salope. Je suis jaloux. Lui… pour désigné l’intéressé, mon index effleure et appuie accidentellement sur la gâchette. Un coup de tonnerre bouleverse l’air et se propulse violemment contre les murs. Écho assourdissant dont les puissantes vibrations font vrombir mon échine. Un hurlement lacéré de peur et de douleur remonte par-delà la tempête. Sur le sol, une auréole pourpre et cristalline commence à se dessiner lentement. Geste libérateur mais qui ne semble nullement adoucir ma stupeur tonitruante. C’est une minable circonstance, que je déblatère froidement, sans aucune empathie, alors que je me redresse prestement et daigne enfin venir défier du regard le propriétaire de ce lieu de débauche. Il me répugne et me dégoute. Finalement… tout compte fait… peut-être que je suis là pour véritablement semer la zizanie. Secouer les vieux et vicieux démons qui croulent dans ce prestigieux manoir, je ne le fais peut-être pas que pour une affaire personnelle. Le gars tout fraichement castré n’est que la piètre œuvre de mon sinistre génie… mon âme fêlée clame désespérément vengeance... au grand dam de l’être de la nuit, ma boucherie est sur le point de dégénérer lorsque le canon de mon flingue se dirige doucement vers la boîte crânienne du gars recroquevillé dans sa marre de sang opaque, dont les mains empourprées empoignent avec souffrance ses quelques lambeaux de peau grossièrement charcutées. Il beugle tel un porc que l’on égorge.

- Pourquoi tenter de remédier le problème alors qu’il ne suffit que de l’exterminer, monsieur Mort… rid ?

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