Sujet: (HOT) One more night || Pv Jaime Mer 5 Fév - 2:16
One more night.
ft. Jaime.
Enfant de la nuit. Enfant des ombres. Je me déplaçais avec discrétion et détermination. Chacun de mes pas se faisaient aussi silencieux que la plus douce des brises. Vent funeste qui s'approchait. Vent funèbre qui apportait avec lui sa frustration. On me disait vide. On me disait simple coquille. Ils avaient tord. Sous cette enveloppe corporelle couvait une colère dévorante. Une rage bouillonnante qui à elle-seule aurait pu réchauffer mon corps. Une amertume si grande qu'elle aurait pu faire battre mon coeur mort. Non. Je n'étais pas une coquille vide. J'étais bien pire.
Enfant des ténèbres. Enfant du démon. Je grimpais les escaliers avec souplesse. Mes doigts de porcelaine fermement agrippés à mon couteau, je continuais de gravir les marches, deux par deux. Energie obscure. Energie malveillante. Je m'approchais toujours plus. Mes bottes de cuirs me menèrent jusqu'à un corridor, étroit, mal éclairé, poisseux.
Enfant du malin. Enfant du vice. Je m'infiltrais sournoisement dans l'ultime couloir. Mes sombres prunelles scrutèrent l'étendue de porte qui s'offrait à moi. Première porte? Non. Seconde porte? Assurément. Vide de toute expression, tel une poupée que partiellement animée, je m'approchais dangereusement.
Féline. Fourbe. Je pénétrais à l'intérieur du domicile dans un silence glacé. L'appartement était plongé dans les ténèbres. La paix semblait régner dans ce lieu où le chaos avait su faire sa place. Dans cette torpeur éphémère, une âme assoupie se terrait sous une couette douillette. Le confort d'un lit. Le murmure régulier d'un coeur en sommeil résonnait à mes oreilles. Il se trouvait sagement endormie. Prédatrice, je me rendis dans cette chambre occupée. Je resta un moment au seuil de la porte, à regarder le beau dormant. Je pouvais deviner sa cage thoracique, se gonfler et se dégonfler au rythme régulier de sa respiration. Les traits de mon visage s'adoucirent. En quelques foulées, je me trouvais au pied de son lit.
Souple. Féline et agile, je grimpais sur son lit. Tel un serpent sournois, je me glissais sur lui dans la plus grande des discrétions. La lame de mon couteau trouva rapidement refuge sur sa peau, effleurant agilement son cou. Mes yeux éclataient de cette lueur pétillante. La lueur du prédateur.
- Si j'étais toi... J'éviterais tout mouvement brusque...
Un sourire étira mes lèvres, alors que tranquillement, la lame parcourait le corps athlétique de Jaime. Simple effleurement. Contact glacé contre sa peau bouillante.
- J'ai vraiment passé une mauvaise journée... précisais-je, comme pour justifier mon intrusion.
Dernière édition par Dylan S. Jensen le Dim 16 Mar - 13:32, édité 1 fois
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Sujet: Re: (HOT) One more night || Pv Jaime Dim 9 Fév - 12:25
❝just a little more.
Tu dormais. Et en soi, ça n’avait rien de l’événement du jour. Ça t’arrivait, à toi aussi, parfois. Comme tout être diurne normalement constitué. Tu vivais le jour, dormais la nuit. Et ça t’évitait de te farcir la présence des vampires, et autres calamités, alors que le soleil était entièrement masqué par le voile noir constellé de paillettes qui se déposait chaque soir sur la voûte céleste. Parfois, tu sortais. Tu te promenais en ville, tu allais faire la tournée des bars, tu retrouvais Phoenix pour boire un coup, ou simplement aller te foutre dans son canapé avec une clope, et lui parler de la pluie et du beau temps. Ou ne pas lui parler du tout. Ou te disputer avec lui. En bref, te changer les idées, quoi qu’il puisse arriver.
Mais cette nuit, tu avais mis la clé sous la porte. Tu t’étais foutu au fond de tes draps, à dix heures à peine, et tu avais fermé les yeux. Inutile de préciser que Morphée t’avait enveloppé de ses bras si confortables quasi-immédiatement, et que tu ne t’étais pas attardé dans le monde des conscients. Les songes t’agitaient depuis. Pour autant, il était fort possible que tu ne te souviennes d’aucun d’entre eux, lorsque demain sonnerait, et lorsque tu te réveillerais. Tu n’avais même pas pris la peine de te débarrasser de ton bras métallique. Il s’était naturellement enroulé autour de ton deuxième oreiller, sans que tu ne te soucies de la gêne qu’il pourrait occasionner durant la nuit, étant bien davantage un poids mort qu’autre chose. Mais tu t’étais endormi. Ton don s’était bien entendu éteint également, et les ligaments de métal étaient plus que facilement visibles, de même que les cicatrices bariolant la moitié droite de ton visage. Tu dormais, le plus simplement au monde. Dans ton état le plus pur, sans te soucier du regard que l’on aurait pu porter sur ton être, ton apparence. Vêtu d’un simple caleçon, les draps de ton lit à moitié passés sous ton corps svelte, tu en avais oublié que les quasi-cauchemars te donnaient parfois plus chaud que ce que tu n’aurais pu avoir en pleine canicule. Tu essayais de ne pas trop t’agiter, étendu sur le dos. Mais ce ne fut pas l’horreur qui te tira de ton sommeil. Oh, non.
Un contact froid. Tu te figes. Tu trembles. Tu dors si profondément que tu arrives à croire, l’espace d’un instant, que cela fait partie de ton rêve. Une créature se matérialise juste devant toi, et te plaque cette lame sur la gorge. Tu remues légèrement. Et elle parle. Ce fut à ce moment précis que tu te rendis compte que ladite créature n’était pas fictive. Elle n’était pas l’un des produits de ton imagination. Elle ne faisait pas partie de ton rêve. Mais elle était bien réelle.
Tes yeux s’écarquillèrent brutalement. Tu battis des cils, sous le choc de ce réveil brutal, tentant de remettre tes idées en place. Tu étais tétanisé par la surprise. Tes muscles engourdis ne parvenaient pas encore à se réveiller de cet épais sommeil qui t’avait agité. Tu étais figé. Physiquement assoupi, les yeux pourtant bien ouverts. Et tu ne pouvais t’empêcher de fixer la silhouette qui te chevauchait sans aucune pudeur, maintenant cette lame contre ta peau fine. Tu la sentis bouger, et un léger frisson te secoua. L’arme parcourait ton corps, tandis que la voix suave de la vampire te glissait dans l’oreille, sournoise et pernicieuse. Tu aurais voulu pouvoir t’enfuir. Mais le moindre geste aurait signé ton arrêt de mort. Le moindre geste brusque ou agressif, la moindre tentative de la repousser, aurait pu te valoir un coup de couteau, ou une morsure fatale. Et tu n’avais pas envie d’y laisser la peau. Ton don restait silencieux, et refusait de se manifester pour le moment. Et à vrai dire, tu n’y pensais même pas. Tu réussis simplement à trembler un peu moins, et à articuler quelques pauvres mots, pourtant toujours immobilisé dans cette situation de faiblesse. « On t’a jamais appris à frapper avant d’entrer ? … » Tu n’avais pu empêcher le cynisme de se glisser mielleusement dans ta voix. Et tu avais envie de la piquer au vif. Tu ne pouvais t’en empêcher. Dylan faisait partie de celles que tu poussais à bout, de celles contre qui tu te plaisais à te monter. Mais en l’occurrence, tu étais en mauvais posture pour ramener ta grande gueule. Ta main valide et humaine tenta de s’approcher d’elle, et de se refermer sur son poignet. Tu aurais voulu qu’elle te lâche. Qu’elle te foute la paix. « C’est triste pour toi, mais j’y suis pour rien … Tu veux bien, s’il te plaît, ranger ça ? … Je sais que tu as quelque chose à compenser, mais ça me ferait plaisir si tu pouvais couper les couilles d’un autre connard, c’est l’heure de pioncer, là, pour nous autre normalement constitués. » Tu étais con, Jaime. Il était inutile de te faire un dessin de cet aspect de ta personnalité, d’ailleurs. Tu ne pouvais retenir tes paroles, quitte à devenir insolent. Et, ce soir, ç’aurait bien pu te coûter une ou deux nouvelles petites marques. À moins que Dylan ne soit conciliante. À moins que Dylan ne recherche autre chose.
Mais toi, tu t’en foutais. Toi, tout ce que tu voulais, c’était qu’on te laisse dormir. Te rendormir. « J’accepte que tu te couches avec moi si t’es sage, je te ferai une place. » Tu étais sincère. De ce ton pâteux, de cet air totalement engourdi et apathique que tu affichais au réveil, tu lui sortais le plus simplement du monde cette proposition, ta main se refermant sur son poignet. Tant qu’elle te laissait dormir, tu n’en avais à vrai dire rien à foutre. Mais j’ai comme qui dirait l’impression que ce ne sera pas aussi facile.
N’est-ce pas ?
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Sujet: Re: (HOT) One more night || Pv Jaime Dim 16 Mar - 14:11
One more night.
ft. Jaime.
La surprise, la plus totale, avait figé l'espace de quelques instants ses muscles. La surprise, la plus totale, me donnait un avantage certain. Installée sur lui, un sourire des plus farouches étira mes lèvres. A ma merci, il l'était. Grande gueule, il demeurait. La lame de mon couteau effleurait toujours soigneusement sa peau bouillante lorsqu'il m'attrapa le poignet. J'avais la possibilité de réduire son étreinte à zéro. J'avais la possibilité, malgré tout, d'enfoncer cette lame dans sa chair et de lui faire crier supplication. Je pouvais, si je le voulais. J'en avais la force et le pouvoir. Au-dessus de la chaîne alimentaire. Redoutable prédatrice. Je pouvais avoir ce que je voulais. Quand je le voulais. Je l'écoutais, distraite, car son besoin de sommeil, je m'en fichais pas mal. A la fois agaçant et attendrissant, je demeurais silencieuse, l'écoutant. Mes yeux se posèrent sur son visage, feignant de prendre en considération sa demande. Il pensait réellement que ça serait aussi facile? Il pensait réellement que j'avais parcouru tout ce chemin juste... pour dormir? C'était d'un amant dont j'avais besoin, pas d'une peluche.
- Me coucher avec toi? Non merci... murmurais-je en me penchant vers son cou.
Un simple effleurement contre son derme. Un souffle glacée qui se heurtait contre la chaleur de sa peau. Une menace voilée. Une promesse énoncée. Le feu. La glace. L'envie. La tentation. Le désir. Un torrent d'actions contraire. Le mordre. L'embrasser. Un choix ultime. Décisif. Lui faire hurler mon prénom, oui, mais dans quelle mesure. Que faire. Que choisir. Mes canines s'allongèrent, allant se promener sur son cou sans pour autant chercher à lui faire mal.
- Coucher avec toi, par contre, je veux bien... soufflais-je en remontant vers son oreille.
Être fourbe. Être sournois. Je profitais de son état à moitié comateux pour gagner du temps et faire naître en lui un semblant de désir. Être fourbe. Être sournois. Je tentais de faire naître en lui l'étincelle de la passion. Un feu dévorant qui se propagera dans le creux de ses reins. Une envie tellement hurlante qu'il en redemandera encore... Avec négligeance, je lâchais prise sur mon arme, signe que je venais de hisser le drapeau blanc. Innofensive mais toujours aussi désireuse, ma main qui ne se trouvait pas prissonière de Jaime alla se glisser dans ses cheveux. Mes dents attrapèrent sa lèvre inférieur que je relâchais aussitôt.
- Tu veux toujours dormir? questionnais-je, féline, mes hanches ondulant faiblement sous lui.
Sujet: Re: (HOT) One more night || Pv Jaime Dim 23 Mar - 14:35
Bon, ok. Il semblait clairement que, toute séduisante qu’elle était, Dylan n’avait jamais compris les termes intimité, vie privée et chasteté. D’un autre côté, seul un idiot dans ton genre était capable de ne pas percuter ce genre de choses, et de penser pouvoir échapper à son envie dévastatrice, alors même qu’elle venait te réveiller en pleine nuit à cause de cela. Elle te prenait pour un vulgaire jouet, un morceau de viande ; et peut-être qu’elle n’avait pas tort, peut-être que tu n’étais rien de plus, après tout, que cette chaire à canon qu’on avait exhibée au milieu d’une arène, que ce vulgaire animal qui avait tué les autres, et failli être tué. Mais tu aurais espéré un peu plus de condescendance de la part d’une femme qui venait de trouver et déranger ton sommeil. Try again, mon petit, la sympathie ne fait clairement pas partie des qualités de Dylan.
Tu grognas doucement, tandis qu’elle s’opposait à ta proposition de venir dormir en ta compagnie. Lorsque ses crocs s’allongèrent, et glissèrent le long de ta peau tendre, tu eus tout bonnement envie de la faire gicler de là. Malheureusement, tu n’en avais sûrement pas la force physique — hormis peut-être avec ton bras métallique — et ce serait probablement une tentative vaine que tu paierais d’une petite séance de don du sang. Tu grognas de plus belle, resserrant ta prise autour de son poignet, sans pour autant oser te débarrasser plus franchement d’elle. Et ses avances devinrent claires et nettes, et tu poussas un bref soupir. Tu risquais de ne pas y couper. Le problème, c’était que tu n’avais, à cette seconde, aucune envie d’une partie de jambe en l’air. Dormir était définitivement une occupation plus attrayante.
À ton grand étonnement, elle t’avait laissé retenir son poignet, et n’avait pas manifesté plus d’importance que cela à être libre de tous ses mouvements. Le reste de son corps semblait lui suffire à assouvir ses desseins, et tu le compris bien rapidement lorsque sa deuxième main vint se glisser dans tes cheveux. Tu n’eus pas le temps de rassembler tes pensées, et de tenter de la repousser, qu’elle saisissait ta lèvre inférieure du bout des dents, joueuse et sournoise. Un long grognement monta de ta gorge, sans pour autant que tu ne bouges. De toute manière, que pouvais-tu donc bien faire ? Tes doigts bioniques s’approchèrent de la chute de rein de Dylan, et tu les y déposas. Ton autre main écarta son poignet, et ainsi l’arme sur laquelle elle avait finalement lâché prise. Les mots qu’elle te murmura ne te firent pourtant pas grand effet. En simple réponse, tu te contentas d’embrasser la lèvre supérieure qu’elle t’offrait, pour autant toujours pas décidé à te donner à elle — pis quoi encore. Mais il te fallait trouver un moyen pour qu’elle te lâche, quel qu’il soit. Lorsque, finalement, elle daigna stopper cette petite morsure insupportable, tu tournas la tête, afin d’éloigner autant que possible ton visage du sien. « Je compte sur toi pour ne pas trop mal le vivre… » Et ton bras bionique s’enroula autour de sa taille, lentement, ta main se refermant sur sa hanche. « … Mais je n’ai aucune envie de faire perdurer ton espèce, aussi violent que puisse être ton désir d’essayer. » Et, vilement, tu profites de la force de ton bras bionique pour la faire tomber à côté de toi, et passer immédiatement sur elle. Tu te doutes bien qu’elle ne se laissera pas faire, et que tu vas en prendre pour ton grade, mais quelle importance ? Tu n’as pas envie de la baiser, là, maintenant — autant dire les choses comme elles sont. Et tu comptes bien le lui faire comprendre. « Merci, Dylan. Mais non merci. » Essayant de garder un simple ascendant sur elle, malgré ton état de fatigue, tu passes tes jambes de chaque côté d’elle, et enfouit ton visage dans son cou. Parce que non, tu n’as pas envie de planter le javelot dans la moquette, mais ça ne te dérangerait pas qu’elle reste. Tu n’as pas envie qu’elle fasse pire qu’un baiser, et tu ferais d’ailleurs tout pour éviter ça. « Je maintiens que tu peux rester pour dormir. Mais t’es chez moi, alors respecte un peu le fait que je n’aie pas envie de planter les carottes maintenant. » Tu ne le dis pas souvent, ça, mais tu devrais. C’est très élégant.
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Sujet: Re: (HOT) One more night || Pv Jaime Dim 6 Avr - 1:59
One more night.
ft. Jaime.
Était-il devenu gay, entre deux parties de galipette? La question s'imprima en gros et en gras dans mon esprit, alors qu'il me déposait sur le côté, grimpant sur moi... pour tout simplement m'annoncer qu'il voulait dormir. Depuis quand les hommes préféraient-ils dormir plutôt que de s'envoyer en l'air? Haussant un sourcil, je l'écoutais parler, le laissant faire. J'étais tout simplement... Comment dire... Exaspérée? Frustrée, aussi. Peut-être que Monsieur ne voulait pas planter les carottes dans l'immédiat, mais moi, j'avais envie de tout un potager de carottes et tout de suite. Sa proposition de dormir... il pouvait tout aussi bien la prendre pour se mettre lui même une carotte! Bon sang, c'était quoi son problème, sérieusement? Si je n'étais pas destinée à rester éternellement bien foutue, j'aurais fait un complexe sur mon poids, en me demandant si je n'avais pas prit quelques poignets d'amour pouvant décourager une quelconque tentative de reproduction. Il fallait faire quoi, dans cette ville, pour obtenir un peu de bon temps?
- Sérieusement, Jaime, ta plantation de carotte, mets-toi là bien où je pense!
Je me retrouvais plus ou moins coincée sous lui. Allongé sur mon corps, la tête dans mon cou et ses jambes autour de moi... Une humaine lambda aurait probablement abdiquée sous ce tas de muscles sexy et bioniques. Mouais. Sauf que je n'étais ni humaine, ni indulgente ou bien encore gentille et aimable. L'avantages d'être une vampire, c'était que je n'avais pas vraiment besoin d'élan pour frapper et faire mal. Sans le moindre remords, ni le moindre tracas, je relevais mon genou avec force et rapidité, allant frapper dans les joyeux bijoux de famille de mon tendre Jaime. Pour avoir déjà testé la marchandise, je savais que de ce côté là, il n'y avait aucune mécanique susceptible de ruiner mon coup vengeresse.
Dans la même veine, je posais mes mains sur son corps d'athlète pour le basculer sur le côté. J'usais sans ménagement de ma force vampirique, le projetant un peu malgré moi hors du lit... Bon... Au moins... ça allait le réveiller, non? Je redressais mon buste et me glissa sur les fesses, hors du lit... Loin de Jaime. Quelque chose me disait qu'il n'allait pas forcément être content.
- Je compte sur toi pour ne pas trop mal le vivre... répliquais-je, prenant sciemment ses propres paroles de tantôt. Mes pieds touchèrent le sol et rapidement, je m'étais levée. Mais je n'ai aucune envie de voir quelqu'un de ton espèce dormir, aussi violent soit cette envie de dormir.
Et tant pis si il se mettait en colère... J'aimais les hommes en colère. Ils débordaient d'une énergie sexuelle appétissante. Grrr. Tout à ma conversation, je cherchais du regard ma dague, qui devait probablement se trouver quelque part, dans les draps. Après quelques secondes, j'en vis sa lame. Je me pencha légèrement pour le récupérer avant de me redresser. Avoir cette arme entre les mains, c'était se sentir puissante... Sauf que puissante, je l'étais déjà. Forte. Rapide. Belle. Intelligente. Immortelle. J'étais parfaite. Alors pouvait-on me dire pourquoi il ne voulait pas de moi? Cette histoire me frustrait véritablement.
- Je ne suis pas assez virile pour toi, c'est ça? questionnais-je, penchant ma tête sur le côté, alors que mes grands yeux chocolats se posèrent sur lui.
Sujet: Re: (HOT) One more night || Pv Jaime Mar 8 Avr - 14:24
Dylan était une femme tout bonnement insupportable. En cela, elle te ressemblait peut-être un peu. Mais sur le reste, vous étiez diamétralement opposés. En particulier à cet instant précis, où ton seul désir était de dormir tandis qu’elle affichait clairement son envie de se foutre en l’air en ta compagnie. Tu avais pourtant tenté de gagner la partie. Tu avais essayé de la prendre de court, et ç’avait marché. Mais pour la lutte de force, tu repasserais. Le coup de genou qu’elle t’envoya dans les burnes te fit tout simplement te recroqueviller sur toi-même avec un franc grognement de douleur, et tu te retrouvas au sol sans plus avoir le temps de comprendre ce qui t’était arrivé. Ceci étant, les diverses douleurs qui te parvinrent étaient si mince en comparaison de ce coup en traître dans tes bijoux de famille que tu ne les sentis pas immédiatement. Et que tu ne perçus donc pas instantanément que tu venais de te cogner sévèrement contre l’arête de ta table de chevet, et qu’un liquide accessoirement vermillon et poisseux commençait d’ores et déjà à te coller les cheveux. Dylan prit un malin plaisir à te renvoyer tes paroles précédentes, ce qui n’eut pour effet que de te faire grogner davantage. Tu la laissas évoluer, continuer à te débiter ce que tu prenais pour un flot de connerie, ce pendant que tu tentais de faire fi de la douleur atroce qui te provoquait quelques spasmes désagréables. Et, finalement, ça commença à passer. Mais cette fille ne contrôlait pas sa force, et elle n’y était pas allée de main morte. Tu ne comprenais pas son intérêt à te frapper ainsi alors qu’elle avait envie de toi. C’était un coup en traître. Un coup bas. Un coup de pute. Un coup de Dylan.
Tu finis par déplier tes jambes, toujours prostré au sol, et tu soupiras longuement. La question de Dylan t’arracha un sourire ironique. « Tu l’es peut-être trop, justement. T’es violente comme meuf, t’as plus de force qu’un bonhomme. » Et tu te redressas, à l’aide d’un bras. Ta seconde main se posa sur l’arrière de ton crâne. Tu saignais. Et tu souffrais. Mais pire que de souffrir — je sais qu’on l’a déjà dit, mais… —, putain, tu saignais. Et en présence d’une vampire ce n’était pas la meilleure des idées. … Quoique.
Sentant que tu avais récupéré suffisamment de facultés pour pouvoir te mouvoir sans trop de soucis, tu te redressas entièrement, et parvins à te tenir debout, face à elle. « Mais ne fais pas de complexe, mon petit. Toutes les femmes ont une part d’homme en elle. »Et les hommes ont une part de femme ? Ouais, sûrement. Mais tu voulais juste capter son attention. Capter son attention, le temps de venir plaquer tes lèvres sur les siennes, et de la faire tomber sur le lit, juste derrière elle. Le temps de passer bien sur son corps, de la frôler sensuellement. Ton bras bionique se glissa contre elle, et tes doigts attrapèrent sa nuque, alors que tu continuais de l’embrasser. C’était violent. C’était totalement dépourvu de romantisme, ou de sensualité. C’était une invitation au sexe, à l’état pur. Parce que tu sentais que Dylan n’en avait rien à foutre du romantisme ; mieux que ça, même, tu le savais. Alors, tes doigts humains glissèrent dans sa bouche à mesure que tu retirais tes lèvres pour les descendre le long de sa gorge. Tes doigts couverts de sang. Dans la bouche de Dylan. Si ça ce n’était pas mignon. Elle aurait pu te les bouffer. Mais tu prenais le pari qu’elle n’essaierait pas. Tu caressas ses lèvres, effleuras sa langue, la laissas jouer, sentir le goût de ce sang sur tes doigts. Ton sang. Puis tu retiras ta main, laissas tes baisers descendre, et relevas le haut de Dylan. Tu ne prenais pas ton temps. Tu faisais tout vite. Peut-être trop vite, lorsque tu écartas son soutien-gorge. Tes lèvres happèrent son mamelon, l’embrassant avidement. Ta main s’était écartée, laissant ta bouche faire son œuvre. Et elle était descendue. Trouver le chemin. S’immiscer, sous ces couches de vêtement décidément trop nombreuses. Peu élégamment, mais le faire quand même. Et, lentement, tes doigts qui effleurent son intimité. Qui appuient légèrement. Et caressent. Sans aucune retenue, sans aucune pudeur. Pas de gêne, pas de timidité. Juste des cercles de désir et d’envie, une provocation insolente et langoureuse.
Dylan t’avait cherché. Dylan t’avait trouvé. Tu n’avais pas prévu de la sauter cette nuit, mais elle ne te laissait pas le choix que de jouer. Rien qu’un peu.
Tes dents accrochent le bout de ce sein, tu mordilles doucement. N’avait-elle pas là ce qu’elle était venue chercher ?
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